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Lutte contre Ebola : Les Guinéens sont-ils nuls ? Alpha Condé écarte les Guinéens au profit des Etrangers

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Catégorie : Politique
Publication : 11 novembre 2014

acSelon le site Africaguinee.com, un nouvel organigramme a été « imposé » cette semaine à la Coordination Nationale de lutte contre Ebola par Alpha Condé, ce qui n'a pas manqué de susciter des grincements de dents.

Lorsque le Coordinateur National de lutte contre Ebola, Dr Sakoba Keita a fourni l'organigramme de la structure qu'il dirige, ce document a été rejeté par Alpha Condé, du fait de l'absence des noms de certains experts, qui lui ont été proposés par ses « amis », tels le Congolais Denis Sassou N'guesso.

Le nouvel organigramme qui a finalement été retenu, parce qu'établi par le PRG lui-même, privilégie les expatriés au détriment des nationaux… :

  • à la commission surveillance par exemple, c'est Dr Rodier de l'OMS, qui pilote cette structure, assisté du Dr Bilivogui.
  • la commission prise en charge est quant à elle dirigée par Dr Poncin de MSF, assisté du Dr Barry.
  • même la commission communication n'a pas échappé au Dr Van Mourik, en lieu et place de Fodé Tass Sylla.

Alpha Condé, adepte du principe la Guinée aux Guinéens, prouve une fois de plus, que ses recommandations ne sont que des slogans insipides, et n'ont aucune réalité. On le savait depuis longtemps, depuis qu'il considère que le développement de la Guinée ne passera que par le ramassage de cailloux (bauxite, fer, or, diamants) par des sociétés étrangères.

 

La purée de pomme de terre

Le communiste Alpha Condé n'a toujours pas compris 3 choses en matière économique :

  • les agriculteurs sont des entrepreneurs, dont la finalité est de gagner de l'argent. À défaut de ne pas les aider, on peut au moins ne pas les empêcher d'essayer de le faire, en leur interdisant de vendre leurs produits où et à qui ils veulent.
  • ce n'est pas parce que l'État paye (avec ou sans remboursement) des engrais, qu'il faut supposer une contrepartie de la part des agriculteurs. Ces derniers ne cultivent pas la terre, juste pour recevoir de l'engrais ou, autrement dit, ce n'est pas parce qu'ils ont obtenu de l'engrais, qu'ils vont rembourser en travaillant pour rien. Ils ne sont pas fonctionnaires.
  • l'État peut jouer un rôle en matière économique, mais en aucun cas se substituer aux entrepreneurs privés, notamment dans des secteurs productifs, qui ne relèvent pas de la souveraineté de l'État.

Demander au ministère en charge de l'Industrie et des PME de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour la construction à Timbi Madina d'une usine pour la transformation de la pomme de terre en purée et autres dérivés pour une meilleure valeur ajoutée », démontre une fois de plus l'attitude désinvolte d'Alpha Condé. D'une part, on ne crée pas une usine d'un claquement de doigts. D'autre part, un entrepreneur privé n'investira dans ce secteur, que s'il existe un marché. Les Guinéens consomment-ils suffisamment de purée ou de chips, pour en faire une activité rentable ?

De la même manière relancer toutes les usines existantes avec l'argent de l'État est inconscient, si on oublie qu'elles ont été fermées sans doute certaines ; pour des raisons de mauvaise gestion, mais aussi, peut-être, du fait de l'absence d'un marché viable.

Transformer sur place certains produits guinéens est un vrai défi, mais cela ne s'improvise pas lors d'un Conseil des Ministres. Si les agriculteurs n'exportent plus là où il y a un marché (Sénégal par exemple), cela dérentabilise l'activité, et à part l'État qui investira à perte, personne de sensé ne sera prêt à investir le secteur (or financement gratuit à 100% de l'État pour satisfaire un oukase présidentiel).

Personne ne peut obliger un Guinéen à consommer ce que la Guinée produit, particulièrement les cultures d'exportation dont la finalité était d'obtenir des devises, et non de créer un marché local.

 

L'affaire Bakayoko

Après ses propos tenus contre Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, qui lui ont valu l'incendie de sa voiture par certains habitants de Labé, et une arrestation pour outrage au chef de l'État, Abdourahmane Bakayoko, président d'un parti intitulé « les démocrates guinéens », et dont l'aura est confidentielle, suscite de nombreuses réactions.

Il est vrai qu'on s'intéresse davantage aux conséquences de ses propos sur une radio de Labé, qu'à ce qu'il a effectivement dit. Le Ministre de la Communication avait qualifié la colère des jeunes (forcément de l'UFDG selon lui), de comportement qui vient freiner toute possibilité de liberté d'expression. Aux dires du ministre, « si personne n'ose critiquer ce leader politique dans son fief, cela veut dire que lorsque ce dernier viendra au pouvoir, ce sera la fin de la démocratie ».

En premier lieu, il n'y a pas de démocratie en Guinée. D'autre part, que pensent par exemple Élie Kamano, Moussa Diawara, Mamadou Billo Sy Savané, Mandian Sidibé et même Sidya Touré (avec la « danse des bérets rouges » autour de son domicile) pour ne citer qu'eux, de la liberté d'expression ? Que dire des nombreux changements à la RTG, qui ne sont que des illustrations de cette liberté d'expression… à sens unique. Que dire enfin d'Amadou Diouldé Diallo, non payé pendant presqu'un an et radié de la fonction publique par ce même Ministre de la propagande. Il y en a qui feraient mieux de se taire.

Concernant Bakayoko, et sauf s'il n'a pas voulu faire le buzz, c'est courageux et tout à son honneur de sa part, d'exprimer ses pensées sincères. Il y a néanmoins des formes pour le faire, sauf à se faire hara kiri. On peut dire publiquement d'un individu par exemple, qu'il a proféré des mensonges et on l'illustre, voire qu'il a menti à propos de telle ou telle chose, mais affirmer de manière péremptoire (sans possibilité de réplique), que c'est un menteur, vous expose à une situation délicate, dont Bakayoko est en train de supporter personnellement les conséquences. Apprendre sur le tas, c'est néanmoins la meilleure formation possible. Comme de nombreux ambitieux politiques, Abdourahmane Bakayoko devra apprendre à distinguer liberté d'expression et respect d'autrui. On peut presque tout dire, encore faut-il y mettre les formes.

 

Il y a donc de nombreux hypocrites qui se sont tus lors des tracasseries exercées à l'encontre des personnes ci-dessus évoquées, qui n'ont rien dit non plus lorsque le député Ousmane Diallo a vu sa maison brûlée (n'y avaient-ils pas vu un lien avec ses déclarations précédentes contre le PRG ?), et j'en passe. En fait lorsque les gens subissent le joug de décisions illégales ou incomprises, le gouvernement met en avant l'autorité de l'État bafouée (Alpha Condé a pourtant dit maintes fois, qu'il n'y avait pas d'État), mais lorsque les citoyens se font justice (y compris à Womey), puisque cette dernière se tait systématiquement, les supporters du régime jouent les vierges effarouchées. L'impunité à sens unique, érigée en système, de ces 4 dernières années, ont convaincu un grand nombre de personnes (tout le monde ?), qu'il n'y avait rien à attendre de l'État, lorsque les citoyens en sont victimes (mais pas dans le cas inverse), et c'est pourquoi certains se font eux-mêmes justice, souvent pas de la meilleure façon.

Avant de penser à dédommager Bakayoko (ce qui ressort de la responsabilité personnelle des incendiaires), il faudrait peut-être penser à dédommager les citoyens précités (car ça c'est de la responsabilité de l'État). Je veux bien croire que l'UFDG n'est pas démocratique (aucun parti guinéen ne l'est), et qu'elle commet des erreurs, mais les erreurs ne sont pas des crimes, et honte à ceux qui les mettent sur le même plan.

En conclusion, Bakayoko a payé pour voir, mais il est illégitime de le maintenir en prison. Ceux qui osent proclamer qu'il a été enfermé pour sa protection (sic), n'ont qu'à interroger le général Nouhou Thiam pour savoir ce qu'il pense de la détention provisoire ou préventive. De même ceux qui ne voient que les conséquences des déclarations de Bakayoko, sont habitués à se regarder le nombril, plus préoccupés des conséquences qui leur échoient, que des causes qui ont amené à cette affaire.

 

 

Gandhi, citoyen guinéen

« Dans tout État libre, chaque citoyen est une sentinelle de la liberté qui doit crier, au moindre bruit, à la moindre apparence du danger qui la menace » (Robespierre, Discours sur la liberté de la presse, Mai 1791).

 

 

CAN 2015 : Le Maroc disqualifié, Le Ghana et l’Afrique du Sud en pôle position

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Catégorie : Politique
Publication : 11 novembre 2014

ballon_footLe Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé mardi que la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015 (CAN 2015) n’aura pas lieu au Maroc et que ce dernier est disqualifié de la compétition.

Ayant pris en compte la demande de report de la CAN 2015 émise le 08 novembre dernier par le Ministère de la Jeunesse et des Sports du Royaume du Maroc, le Comité Exécutif, réuni au Caire, a toutefois notifié sur son site Web sa décision "ferme et unanime" de maintenir la compétition entre le 17 janvier et 8 février 2015.

Par conséquent, "suite au non-respect par la Fédération Royale Marocaine de Football des clauses règlementaires et contractuelles", le Maroc a été disqualifié du tournoi 2015.

Pour l’heure, aucune information n’a été révélée sur le nouveau pays organisateur désigné pour la CAN 2015.

La confédération a dans le passé proposé à plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud et le Ghana, d’accueillir la CAN 2015 en remplacement du Maroc.

Le 11 octobre dernier, le Maroc avait demandé le report de la compétition à une date ultérieure en raison de l’épidémie Ebola qui a fait plus de 4 900 morts, principalement en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.

 

Source : http://www.bbc.co.uk/afrique/sports/2014/11/141111_can2015_marocco_disqualified

Prostitution en Afrique: Des filles qui écartent pour 500 francs Cfa

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Catégorie : Politique
Publication : 11 novembre 2014

black-couple-marriageProstitution traditionnelle dans les rues, tenues vestimentaires provocatrices, sites de rencontres, pornographie, homosexualité, pédophilie, maraboutisme, recherche effrénée de richesse, etc. La liste ne saurait être exhaustive. Tout y passe désormais. L’Afrique des valeurs traditionnelles, du respect de la personne humaine, de la dignité est en passe de devenir un dépotoir culturel où toutes les idées que la morale récuse, parfois venues d’ailleurs, élisent domicile sans que personne ne s’en offusque. Les raisons qui poussent certains à ce fléau diffèrent. D’aucuns parlent de pauvreté, d’autres de plaisir personnel… De nos jours, les filles se vendent à 500 fcfa. A ce rythme, nous ne serons pas surpris d’ici quelques mois, de voir ce prix passer à 50fcfa l’unité, vu la situation économique du pays qui devient de plus en plus difficile. Suite à notre enquête, nous avons recueilli les impressions de celles qui offrent (prostituées) et ceux qui demandent (clients).

Le phénomène n’est pas nouveau mais il a pris une telle ampleur ces dernières années qu’il devient chaque jour, un problème de société

L’éducation de base en Afrique qui, naguère, était l’apanage du cercle familial, est aujourd’hui réduite à sa portion congrue. La jeunesse a perdu ses repères, et s’en remet aux archétypes que lui inculque une minorité de privilégiés toujours pas exempts de reproches et que le hasard du destin a propulsé au-devant de la scène : célébrités, stars et  nouveaux riches.  La prostitution est un thème régulièrement évoqué dans les débats de société, débats qui oublient souvent que le phénomène de la prostitution exige au moins deux parties : l’offre et la demande. Très souvent, la discussion se concentre autour des prostituées, en oubliant la demande des clients, malgré le fait que ce dernier groupe soit plus grand et plus puissant que le premier. Connaître les motivations des clients est essentiel pour comprendre la prostitution en tant que phénomène.

Ce qui nous pousse à dire que les hommes, ont historiquement été à l’origine de la demande de services sexuels, mais doit-on croire que cela fait partie du comportement masculin en général ? Si oui, quel crédit accorder au mythe qui dit que c’est la sexualité des hommes, naturellement forte et incontrôlable, qui transforme ceux-ci en consommateurs de sexe ? Nos  recherches  montrent que les hommes qui achètent des services sexuels n’appartiennent pas à un groupe particulier dans la société et qu’on peut difficilement leur donner un profil spécifique. Les clients des prostituées sont des hommes de tous les âges, d’états civils différents et ils appartiennent à toutes les classes sociales. Certains sont des clients réguliers, d’autres vont irrégulièrement vers des prostituées. Où et comment ils rencontrent les prostituées varie, ainsi que le genre de services sexuels qu’ils demandent.

Le phénomène n’est pas nouveau mais il a pris une telle ampleur ces dernières années qu’il devient chaque jour, un problème de société. Que l’on soit à Bamako au Mali, à Ouagadougou au Burkina Faso, à Douala au Cameroun, à Abidjan en Côte d’ivoire, à Rabat au Maroc, etc. De nombreuses jeunes femmes mais aussi  des jeunes hommes, pour des raisons diverses, se livrent à une débauche inquiétante à travers l’Afrique et même au-delà, en Occident en particulier.

Les arguments avancés par certains clients pour soutenir le fléau

Pour pouvoir comprendre la prostitution, il faut comprendre pourquoi  certains hommes veulent acheter ou achètent du sexe et pas seulement pourquoi certaines femmes choisissent de le vendre. Les justifications biologiques ne sont plus valables ni suffisantes. En laissant les clients parler de leurs expériences, il devient clair que les raisons pour lesquelles les hommes achètent des services sexuels ne consistent pas à dire que c’est parce qu’ils le peuvent ou le doivent. Ces comportements résultent des codes culturels et des pratiques sociales spécifiques.

Boubacar dira qu’il se sent attiré par une relation sexuelle sans engagement et par la tension impliquée dans la transaction. Par contre, Moussa expliquera qu’il a besoin de recréation, de proximité avec une autre personne, d’assouvissement des besoins sexuels ou encore de la possibilité de réaliser certaines pratiques sexuelles spécifiques qu’il ne peut pas ou n’ose pas proposer à son épouse car marié à une fervente croyante. Certaines manières de justifier l’achat du sexe sont souvent liées à des attentes culturelles, de la sexualité des hommes. L’appétit sexuel est souvent utilisé comme argument tout comme l’idée que le sexe est un droit naturel des hommes que les femmes ont le devoir de satisfaire. Certains hommes justifient leurs actes en utilisant le mythe selon lequel la prostitution a toujours existé et qu’elle est   » le plus vieux métier du monde ». On comprend donc que les raisons diffèrent.

Il est 23 heures à Bamako, synonyme d’heure de pointe chez les prostituées. Il suffit de faire un tour  sur la route menant à Sébénicoro, non loin du stade du Réal de Bamako et dans la même rue juste après le pont, pour comprendre à quel point la demande est nombreuse, à travers les défilés des hommes en Djakarta, en Voiture de luxe ou  encore en taxi. Celles qui se trouvent dans cette zone sont celles qui se livrent à bas prix, c’est peut être l’une des raisons de l’affluence. Mais seulement Amy a confié que si elle reste dans ce coin c’est parce qu’elle y trouve son compte.  » Par nuit je peux partir avec cinq, voire six hommes, à raison de  500 FCFA pour 10 minutes  de plaisir.  » Sa réponse à savoir comment elle fait pour s’en sortir face aux  bandits, Amy dira que  » je prends mon argent avant de me déplacer et cet argent, je le remets à ma marraine qui se trouve aux environs de notre point de stationnement. Une fois chez lui, ou dans un hôtel, nous chronométrons et les 10 minutes passées, il me libère soit il augmente la paie.  »

Mimi quant à elle, est une jeune guinéenne, orpheline de père et de mère, arrivée à Bamako sur invitation de son cousin. Ce dernier après avoir abusé d’elle, l’a tout simplement mise à la porte. Mimi ne sachant ou partir, s’est confiée à une de ses voisines, qui est une habituée de la rue. Cette dernière l’a entrainée dans ce boulot et c’est ainsi que la pauvre Mariam, 19 ans seulement a pris goût et y est restée, il y a un peu plus de 18 mois. Elle dit se plaire dans ce boulot, mais que, comme tout boulot a ces inconvénients.

Prostitution haut de gamme

Un tour à  l’Hippodrome,  la rue  » Blabla  » est surtout le lieu de prédilection du tourisme sexuel. A la seule différence que là, c’est le haut de gamme car, c’est le point de ralliement des Occidentaux vieillissants qui souhaitent goûter aux charmes des prostituées noires. Nous trouverons dans cette rue une forte affluence 24h/24. Des  filles maliennes et étrangères se bousculent  pour avoir les touristes blancs. Tellement la compétition est rude qu’il arrive  parfois qu’elles  viennent aux mains.

Des filles maliennes et étrangères se bousculent pour avoir les touristes blancs.

Un autre quartier réputé dans cet exercice, est  Lafiabougou. Ici, dans les quelques bars que nous avons visités, nous constatons que les travailleuses du sexe sont en majorité des adolescentes. Binta, une jeune malienne d’à peine 16 ans,  nous confiera «   j’aime ce travail parce que c’est le boulot  le plus facile sur terre. En une soirée, je peux avoir de 10 000FCFA à 20 000FCFA selon les jours d’affluence ».

Magnambougou,  c’est aussi ces boites de nuit surchauffées. Avec des nouvelles tendances venues d’Abidjan ou Dakar voisine, des  » soirées Calienté » ou du     » Sabar bou Graw « , qui sont des danses d’exhibition très sexy. Les danseuses portent  des tenues légères, très légères à ne pas laisser même un taliban indifférent. En clair, il s’agit d’une véritable industrie bâtie à la fois autour du sexe et sur l’avidité des hommes. Les danseuses sont des employées rémunérées pour leur prestation à la fois  par l’employeur et par ces voyeurs. C’est selon qu’elles s’exhibent plus et au gré des spectateurs que même les plus pingres  passent la commande. Au finish ces filles, pour bien préserver la clientèle, les entretiennent jusque dans leur domicile. Et là c’est une autre forme de prostitution, celle la plus technique, voire professionnelle.
Lors d’un de mes voyages à Mopti, la Venise malienne, j’ai  constaté qu’elle regorge en effet de tous les exotismes et de tous les plaisirs possibles. Mopti ce sont ces hôtels, ces multiples boîtes de nuit branchées, sa plage et ses cabarets où l’on drague à tout-va.  Je me suis retrouvée dans un cabaret, l’un des plus chics  de la capitale. Je me suis installée juste à l’entrée.

A peine 10 minutes passées, paraissent un groupe de cinq jeunes donc l’âge variait de 12 à 15 ans. Le plus habitué interpella une prostituée du coin et commença alors les négociations. En fait tout ce que j’ai pu entendre de la causerie est que la jeune dame d’une vingtaine d’année disait au gamin que son déplacement est fixé à 3000FCFA l’heure et le gamin de dire  » nous sommes cinq et te proposons 8000FCFA pour 2heures « . Et je compris pourquoi la ville de Mopti a toujours eu la réputation d’être un haut lieu du libertinage. Une ville où tout semble permis ; une ville dont l’image est, depuis longtemps, associée au tourisme sexuel et à la pédophilie. Ce n’est un secret pour personne : à Mopti, les enfants sont les doubles victimes du tourisme sexuel.

Bon nombre des villes africaines sont à  l’image de ces villes maliennes, ou la prostitution n’est plus un tabou pour personne, encore moins nos autorités qui gardent leur sang froid face à tous ces problèmes.

Les femmes mariées ne sont pas en reste

Un autre nouveau marché à ciel ouvert du sexe, ce sont les sites de rencontres, là on trouve en grande majorité les femmes mariées. Elles utilisent ce moyen anonyme juste pour goutter aux autres hommes, et non pas pour de l’argent. Très généralement  données en mariage très tôt ou parfois mariées à des hommes qui ne les satisfont pas à cent pour cent, elles s’aventurent dans cette méthode. Mariam est une jeune femme mariée et pense que cette méthode est diverse.   » Je me suis mariée à l’âge de 16 ans, alors que j’étais vierge, sans expérience. Mon mari, lui aussi n’avait aucune expérience. Après le boulot, il va causer au grin avec ses amis et ne revient qu’aux heures tardives. Ca peut trouver que je dors déjà et tout ce qu’il fait c’est de me faire l’amour, que je le veuille ou pas, sans préliminaire, rien. Une collègue m’a parlé des sites de rencontre et j’y suis allée quelques fois. Dans l’anonymat, j’ai rencontré un mec. Et il m’a envoyée au 7ème ciel. Ce que mon époux ne m’avait jamais fait connaitre et dès lors, on se voit au moins une fois la semaine ».
Djénéba quant à elle,  est une jeune mariée, émancipée, avec un bon boulot. Elle se prostitue pas par manque de plaisir de son mari, mais pour son plaisir personnel.     » Je travaille et je suis régulièrement en mission. Je peux faire des semaines et ne peux rester sans chaleur masculine. Alors souvent dans la délégation, je me tape un mec, juste pour le séjour. Ou bien je fais des rencontres sur les sites ».

Une autre forme, ce sont nos jeunes sœurs africaines, vivant en occident et qui ne vivent que de leur PC, au grand bonheur des mâles. A travers des annonces dans leur site personnel, elles se font des hauts lieux de libertinage  » Je suis une jeune black de 22 ans très belle et très sexy, j’aime le sexe. Alors appelez-moi et vous ne le regretterez pas, car je suis très chaude.  » Les tarifs pour une passe vont de 100 à 250 euros l’heure.

 

Source : http://afriquepresse.net/?p=524

Ouverture des frontières aériennes : vers la décrispation des relations entre Alpha Condé et Macky Sall ?

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Catégorie : Politique
Publication : 11 novembre 2014

alpha_conde_macky_sallD’une manière tout à fait naturelle, la Guinée et le Sénégal sont liés par un destin commun d’histoire, de culture, de lien de sang à jamais inaltérable, il ne devrait exister de part et d’autre qu’une diplomatie de solidarité, de confiance mutuelle et de concertation permanente.  L’orgueil, les susceptibilités et la suspicion ne sont pas dignes de gouvernants responsables aptes à maitriser une constante attitude d’anticipation dévolue aux hommes d’Etat. 

Depuis l’apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola chez les voisins du Sénégal, en particulier la Guinée, la fermeture immédiate des frontières est perçue quelque peu brutale,  mais reconnue comme une mesure souveraine, responsable tendant à organiser la prévention et la sécurité sanitaire des populations. 
Mais au fil du temps la situation étant maitrisée, on pouvait s’attendre à des mesures d’allégement choisies, à une concertation interne entre les deux gouvernements, mais hélas, c’est comme si du côté des autorités sénégalaise on s’évertuait à multiplier les maladresses. 

Aujourd’hui, nous pensons qu’il est temps à l’instar de la Côte d’ivoire, de la France, de la Belgique, du Maroc que le Sénégal, dans les plus brefs délais ouvre ses frontières aériennes. 

C’est un appel pressant que nous sénégalais vivant en Guinée, par ma voix lançons aux autorités sénégalaises. 

Nous réaffirmons ici notre solidarité, notre compassion, notre disponibilité à nos sœurs et frères de Guinée. Notre soutien au Président Alpha Condé et aux autorités guinéennes. 

Soulignant au passage, la sagesse et le sens des responsabilités du Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères Francois Louceny Fall, mais également l’intelligence et la retenue du Ministre des droits de l’homme Gassama Diaby. 
Enfin, nous saluons la décision de la CEDEAO qui fait injonction au Sénégal d’ouvrir ses frontières avec la Guinée. 

 

Source : Dakaractu

Fermeture de la frontière Sénégal-Guinée : Des Guinéens se procurent la carte d’identité malienne pour entrer au Sénégal

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Catégorie : Politique
Publication : 11 novembre 2014

ibk_alphacondeCertains Guinéens ont trouvé un bon moyen d’entrer sur le territoire sénégalais, qui leur est interdit depuis que l’épidémie de fièvre Ebola fait rage dans leur pays. Etudiants, commerçants et autres entrent au Mali, hospitalier et n’ont aucune peine à se procurer des pièces d’identité malienne. Ces pièces leur garantissent l’accès au Sénégal.

A.M, la vingtaine vient d’arriver à Bamako. Ce jeune de la Guinée forestière, nid de la fièvre à virus Ebola, a réussi au concours d’entrée d’une grande école supérieure basée dans la capitale sénégalaise. En temps normal,  il aurait dû, être à Dakar depuis octobre dernier. La période d’inscription est presque bouclée et les cours ont démarré. Les opportunités d’études sont limitées en Guinée et la réussite de ce jeune lui a fait miroiter un avenir riche en couleurs.

 Seulement, la fermeture des frontières terrestres, maritimes entre le Sénégal et la Guinée a freiné les ardeurs de l’étudiant. «Je ne savais pas quoi faire face à cette décision de l’Etat sénégalais. Les cours ont démarré et si je ne me présente pas dans les plus brefs délais,  je ne serai plus accepté», explique l’étudiant. Suite à cette difficulté, des amis lui transmettent l’information selon laquelle il pourrait se rendre au Mali et se faire confectionner une pièce d’identité malienne, puisque du côté malien aucun problème n’est posé à la frontière.

 Sans hésiter, le jeune Guinéen arrive au Mali dès le lendemain et prend contact avec celui qui a permis à de nombreux autres Guinéens et autres Africains de se procurer des cartes d’identité malienne. «Je sais que c’est un délit d’avoir des pièces d’un autre pays que le sien,  mais je n’ai aucun autre choix. Il me faut construire mon avenir», se défend le jeune étudiant.

 Aminata est une malinké installée à Conakry, capitale guinéenne. Dakar a toujours été son deuxième lieu de résidence, puisqu’elle y va acheter sa marchandise. Et cela, depuis de longues années. Plusieurs fois dans l’an, elle va acheter dans la capitale sénégalaise des tissus, sacs…,  commandés  par sa clientèle guinéenne. Depuis que le Sénégal a fermé ses portes d’entrée avec ce pays voisin, Aminata ne sait plus à quel saint se vouer.

 «J’ai perdu beaucoup d’argent. Les agents postés à la frontière sénégalaise sont catégoriques. Aucun Guinéen n’entre sur leur territoire. Ils ne se donnent même pas la peine de procéder à des tests de santé comme d’autres pays le font. Vu nos liens, je trouve que c’est radical comme décision.» n’ayant d’autre choix, elle est arrivée au Mali et a acheté une carte d’identité malienne et est entrée facilement au Sénégal et son commerce a repris de plus belle. «Nous parcourons une grande  distance mais ça vaut le coup», sourit-elle. Aujourd’hui, munie de sa pièce authentique, elle est considérée comme Malienne.

L’humanitaire comme raison évoquée

Du côté d’un des fournisseurs du précieux document la discrétion est de mise. Il refuse de se livrer en confidences. Dans un entretien téléphonique, le monsieur tente de se justifier et dit ne pas faire ça pour tout le monde. «J’étudie chaque demande faite par un étranger. Si c’est pour des cas d’urgence je n’hésite pas du tout. J’estime que je le fais pour des causes humanitaires. Des étudiants, des malades ou des gens qui doivent se rendre au Sénégal coûte que coûte méritent que je fasse quelque chose. Je ne vends pas à des personnes douteuses qui n’ont pas de raison valable d’aller au Sénégal», explique l’agent.  À ses dires, les autorités sénégalaises exagèrent en refusant l’accès à des voisins aussi proches.

 Sur le prix à payer par les demandeurs, le fournisseur ne pipe mot. Pour avoir une réponse il faut se diriger vers les Guinéens. Selon eux, le prix est fixé en fonction de la tête du client. Si certains l’ont reçu gratuitement, d’autres ont payé de fortes sommes. «Tout dépend du lien avec celui qui se charge du document demandé», indique A.M, le jeune étudiant.

Source : Lerepublicainmali

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