- Détails
- Catégorie : Politique
Une aide-soignante a contracté le virus Ebola alors qu'elle soignait un malade dans un hôpital de Madrid, a annoncé, lundi, la ministre espagnole de la Santé. Elle est le premier cas mondial avéré de contagion du virus constaté hors d'Afrique.
- Détails
- Catégorie : Politique
La confusion règne dans le village de Womé, dans la région de Nzérékoré en Guinée-Conakry. Il y a trois semaines, huit personnes y ont été tuées alors qu'elles venaient faire de la prévention contre le virus Ebola. Ce week-end, une délégation d'Avocats sans frontière a été empêchée d'y entrer pour enquêter sur ce massacre. Elle a été bloquée à l'entrée. Pourtant, selon Maître Michel Sonomou Labila, président de l'ONG Avocats sans frontières Guinée, elle disposait des autorisations nécessaires.
Le préfet et le gouverneur avaient dû fuir le village, désormais vidé de ses habitants. L'armée a empêché les avocats, accompagnés de journalistes, d'entrer dans le village, malgré des autorisations en règles. Maître Michel Sonomou Labila explique que sa délégation va exiger des explications du gouverneur ce lundi.
- Détails
- Catégorie : Politique
En donneur de leçons sur les détournements des derniers publics, le président Condé a été déshabillé à nu depuis la fracassante révélation de la presse du pays de la Teranga de la saisie des devises par la douane de l’aéroport de Dakar. A chaque fois, qu’il était acculé et coincé dos au mur, le président Condé sortait sa potion magique en s’en prenant aux anciens premiers ministres qu’il traitait de tous les noms d’oiseaux. Mais d’après plusieurs analystes politiques de notre pays, cette défense présidentielle a fait son temps et que désormais, c’est à Alpha Condé de se justifier sur les multitudes détournements impliquant directement, lui et son entourage.
- Détails
- Catégorie : Politique
Selon Fadimba Camara, directeur de l’Office Central Anti-Drogue, s’inspirant d’une étude faite par l’office des nations Unies contre la drogue et le crime, le cannabis est cultivé et consommé un peu partout à travers le pays. La Basse Guinée où se trouvent les plus grandes zones de transit vers la capitale, ravitaille de plus le marché de Conakry.
Notre entretien avec l’officier, révèle que si des précautions ne sont pas prises, le risque est grand que la Guinée replonge dans le trafic incontrôlé de drogue. Déjà, le chômage, la porosité des frontières avec d’autres pays comme la Guinée Bissau qui est reconnue plaque tournante du trafic de drogue et la difficulté des autorités guinéennes à contrôler les frontières notamment celles maritimes, sont des facteurs qui impactent négativement les efforts de lutte contre le trafic de drogue.
La Basse côte, centre de culture et de transit entre la Guinée Bissau, la Sierra Leone et Conakry.
La Guinée maritime est la principale région de production notamment à travers la localité de Forécariah frontalière avec la Sierra Leone. C’est elle qui alimente de plus, la capitale dont elle n’est éloignée que de 25 km. A Madina aoula, situé au nord de la région de Kindia, propices de petites cultures dissimulées dans les potagers.
Haute Guinée, Siguiri, Mandiana et Kérouané en tête de liste.
Dans la préfecture de Siguiri, non loin de la frontière avec le Mali, il existe des zones où l’on cultive du tabac. On en trouve également dans la région de Mandiana non loin du Mali et de la Côte d’Ivoire. Mandiana est d’ailleurs l’une des localités les plus propices à cette production. Des petites superficies de cannabis sont aussi souvent dissimulées dans des cultures vivrières à Kérouané et à Benko.
Guinée Forestière, l’arrivée massive des refugiés de la sierra Leone, du Liberia et de la cote d’ivoire, propulse la culture.
Autour de la préfecture de Kissidougou, à la frontière avec la Sierra Leone et un peu plus au sud, autour du chef-lieu de Guéckédou, proche à la fois de la Sierra Leone et du Liberia, prospèrent également des activités de production.
L‘accès au marché du trafic est fonction du niveau social
Le rapport révèle que le marché du cannabis est ouvert à la jeunesse et aux plus démunis alors que celui des drogues dures est réservé aux gens de la haute classe : expatriés, experts internationaux et commerçants libanais. Le second marché, selon Fadimba Camara, directeur de l’OCAD, reste encore très difficile à infiltrer.
La Guinée très fragile face à la situation.
Outre la marijuana, la Police saisit sporadiquement de l’héroïne, de la cocaïne et des quantités importantes de psychotropes (barbituriques, éphédrine, diazépam). Selon des spécialistes, il est très difficile de détecter la drogue. Or, il n’existe pas de Brigade des stupéfiants en province. Les agents de la gendarmerie et de la douane y présents, manquent de formation et d’équipement.
Au nord du pays, le transit par le fleuve Niger, jusqu’au Mali, est difficilement contrôlable. La Brigade des mœurs et des stupéfiants ne dispose que d’un zodiac inutilisable en période de basses eaux. Il en est de même pour les 300 km de façade maritime. Des pirogues, des navires pirates, des pétroliers et des bateaux de pêche longent la côte, de la Guinée-Bissau au Liberia sous l’œil impuissant des agents guinéens. Le port autonome situé en plein cœur de la capitale, abrite aussi un trafic intense.
Au niveau de l’aéroport international Conakry-Gbessia, il existe des systèmes de détection qui ont permis d’importantes saisies.
« Mais nous, nous ne pouvons parler de disponibilité de drogue que lorsque celle-ci est saisie » nous conclut Fadimba Camara
A suivre dans nos prochaines publications…
- Détails
- Catégorie : Politique
Une mission, composée d’avocats membres de l’organisation « Avocats sans frontières Guinée » ainsi que de journalistes, est partie à N’Zérékoré et Womè pour mener des enquêtes sur les tueries survenues à Womè le mardi 16 septembre 2014. Pour rappel, 8 personnes y avaient été assassinés alors qu’ils faisaient partis d’une équipe chargée de la sensibilisation, dans cette localité, sur les comportements à adopter en cette période d’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola.