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"A partir de ce jour, Blaise Compaoré n'est plus au pouvoir", a affirmé ce vendredi 31 octobre le lieutenant-colonel Boureima Farta, le représentant de l'armée burkinabé, devant des dizaines de milliers de manifestants en liesse. Quelques instants plus tard, le principal intéressé a confirmé son retrait du pouvoir au travers d'un communiqué lu par un journaliste à la télévision BF1. "Dans le souci de préserver les acquis démocratiques, ainsi que la paix sociale (...), je déclare la vacance du pouvoir en vue permettre la mise en place d'une transition devant aboutir à des élections libres et transparentes dans un délai maixmal de quatre-ving-dix jours", était-il écrit.
Plus tôt dans la journée, le général Traoré, l’actuel chef d’état-major, s’est engagé à accompagner le processus de transition démocratique espéré par les partis d’opposition et par la société civile.
Il avait annoncé hier soir la dissolution de l'Assemblée nationale et la formation d'un gouvernement de transition pour une durée de douze mois. Tous les partis politiques seront consultés afin de mettre en place cet organe de transition et l'ordre constitutionnel sera rétabli d'ici un an, avait-il alors déclaré lors d'une conférence de presse.
Des dizaines de milliers de burkinabés défilent dans les rues de Ouagadougou depuis jeudi matin pour réclamer la démission du président Blaise Compaoré. Ce dernier, déjà au pouvoir depuis 27 ans, souhaitait réviser la Constitution afin de pouvoir briguer un cinquième mandat. Furieux, les manifestants ont pris d'assaut l'Assemblée nationale, les quartiers présidentiels et la télévision publique. Ce vendredi matin, le bilan de ces insurrections était de trente morts et de plus d'une centaine de blessés, selon l'opposition.
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Au lendemain d'une journée d'émeutes contre le régime de Blaise Compaoré, le chef d'État du Faso a, vendredi 31 octobre, annoncé sa démission dans un communiqué et indiqué que la présidence "est désormais vacante".
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Burkina Faso: «Compaoré n'est plus au pouvoir», déclare le lieutenant-colonel Zida
«A partir de ce jour, Blaise Compaoré n'est plus au pouvoir», a affirmé le lieutenant-colonel Zida, le représentant de l'armée burkinabè, sur la place de la Nation, provoquant une joie immense des dizaines de milliers de personnes rassemblées dans le centre d’Ouagadougou.
Source : http://www.rfi.fr/#./?&_suid=1414761321733029744393446910444
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L'opposition a appelé vendredi le peuple à "maintenir la pression" et a exigé le départ "sans condition" du président Blaise Compaoré, qui a promis une transition au Burkina Faso mais refuse de démissionner.
Au lendemain de violentes émeutes contre le régime et de l'annonce par les militaires qu'ils prenaient le contrôle du pays, des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus vendredi matin dans la rue à Ouagadougou. Massés sur la place de la Nation, devant l'état-major des armées, ils criaient notamment "Blaise dégage!".
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L'armée a pris le pouvoir jeudi soir au terme d'une journée d'émeutes qui ont fait au moins trente morts. Officiellement, le président Blaise Compaoré refuse de démissionner mais, selon des rumeurs, une exfiltration vers le Ghana serait envisagée.
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