kpc jpgL'ancien journaliste devenu homme politique et président du parti NGC, Nouvelle génération pour le changement a répondu à une convocation à la Direction de la police judiciaire où il a été entendu pour la première fois.

Avec son avocat, Me Salifou Béavogui, Thierno a répondu à la convocation de la police, suite à la plainte de son "ami" Kerfalla Camara, KPC, qui l'accuse de diffamation et de chantage. De midi à 17 heures, Thierno et son avocat étaient dans les locaux de la DPJ. L'accusé a nié les faits, précisant qu'il voulait juste aider KPC, en lui évitant des ennuis.

Le dossier pénal est en phase d'enquête, mais Me Béa, l'avocat du prévenu dira tout de même qu'il est révolté. "Mon client est en train d’être trainé dans la boue. On est en train de souiller son honneur pour des raisons inavouées. On en veut à mon client pour ses prises de position politique". L’audition s’est passée dans de bonnes conditions, dit l'avocat précisant au passage que c'est un dossier vide et les enquêtes le prouveront. C'est plutôt son client qui devait porter plainte parce que c’est lui qui a été diffamé, calomnié,  jeté en pâture, souligne Me Béa qui estime que la justice sera dite et que son client sera tout simplement disculpé.

A rappeler que ce dossier a commencé quand Mamadou Bah a envoyé un mail à KPC, « en tant qu’ami », pour lui faire part d’un fichier compromettant que détiendrait un journaliste. Il a demandé à KPC d’éviter que le fichier soit rendu public. KPC a pris ce geste comme du chantage et a porté plainte. Les médiations pour que l'affaire ne soit pas judiciarisée n'auront pas prospérés.

Aliou Diallo pour www.guinee58.com