toumba diakiteLongtemps cité dans ce dossier du 28 septembre par les témoins, l’ancien aide de camp de Dadis Camara n’avait jamais été présenté au pool des juges en charge du dossier.

Eh bien c’est fait, le 14 mars, mais c’est aujourd’hui que le ministère de la Justice l’a notifié dans un communiqué. Désormais, Toumba Diakité sait de quoi il est reproché : meurtres, viols, pillages, incendies volontaires, vols à main armée, coups et blessures volontaires, outrages à agents de la force publique, tortures, enlèvements, séquestrations, agressions sexuelles, attentats à la pudeur, responsabilité de commandement des chefs hiérarchiques et militaires et de complicité. Cela fait un total de 15 chefs d’accusation puni par les articles 207,208,268,514,510,373,381,239,664,232,333, 267,271 ,198, et 19 du Code pénal. 

Le 13 mars, le Procureur de la république près le Tribunal de première instance de Dixinn a vérifié son identité afin de « s’assurer de la conformité aux renseignements portés dans les pièces du dossier d’extradition, en présence de trois avocats choisis par Toumba, lui-même précise le communiqué. Et le 14 mars, Toumba est présenté au pool des juges d’instruction chargés du dossier qui lui notifient les charges retenues contre lui.

Désormais, les regards sont tournés vers Dadis Camara et Sékouba Konaté. Et les victimes attendent la tenue du procès d’ici fin 2017

Aïcha Camara pour www.guinee58.com