aboubacar sylla cellou1Réunie ce 17 février 2017, au QG de l’Ufdg, l’opposition républicaine a évoqué la crise dans le secteur de l’éducation, la mise en œuvre de l’accord du 12 octobre 2016.  Sur la crise que traverse le secteur éducatif, le porte-parole de l’opposition Aboubacar Sylla a noté à la sortie de la rencontre que l’opposition intervient parce que la crise perdure et qu’il n’y a pas de perspective de dénouement. Même que cette crise résulte « de l’amateurisme, du manque de prévision et de l’arrogance des autorités vis-à-vis des enseignants. Le gouvernement s’est mis à recruter et déployer des enseignants en pleine année scolaire. Alors que cela devrait être fait pendant les vacances ». L’opposition lance un appel aux parties prenantes pour un dénouement, car la crise ne concerne pas seulement les établissements, maintenant « elle concerne la rue avec des altercations entre élèves et forces de l’ordre ». Mais l’opposition dit apporter tout son soutien aux enseignants, élèves et parents d’élèves, malgré tout.

Sur la mise en application de l’accord du 12 octobre 2016, le projet de Code électoral sera soumis au vote lundi prochain, l’opposition républicaine pense « qu’il sera approuvé, pour ouvrir la voie à l’organisation des élections locales ». Mais, l’opposition reste tout de même inquiète, note le porte-parole : « le comité de suivi mis en place prend des décisions dont la CENI ne se sent pas obligée d’appliquer, au nom d’une prétendue séparation des pouvoirs », s’offusque M. Sylla. Pour éviter un éventuel blocage, l’opposition a mandaté son chef de file, Cellou Dalein Diallo de rencontrer le président Alpha Condé dans les prochains jours, afin de discuter de ces questions.

Aliou Diallo pour www.guinee58.com