greveComme annoncé dans un article précédent, la Cosatreg et ses mouvements associés ont mis leur menace à exécution, ce jeudi 26 janvier 2017.

Ce mouvement qui regroupe une bonne dizaine d’associations syndicales considère à son tour que la non-application du statut particulier de l’éducation en général, particulièrement de l’enseignement supérieur et la rétrogradation de certains fonctionnaires sont des violations de l’accord tripartite. La Cosatreg a adressé une lettre de préavis de grève au gouvernement, celui-ci préfère négocier avec seulement l’inter-central CNTG-USTG, seuls crédible à ses yeux. Frustré, le mouvement syndical estime que cette obstination « porte gravement atteinte aux intérêts des travailleurs et de leurs familles ».

Après tous ces points cités, ce mouvement syndical décide de déclencher une grève dite d’avertissement de sept jours ouvrables à compter du 1er février 2017. Comme le gouvernement a préféré faire black-out. Si le gouvernement ne respecte pas ses engagements comme prévu dans les protocoles d’accord tripartite, Costreg et compagnie entendent renouveler la grève si à terme des sept jours, rien n’est fait.

L’inter-centrale CNTG-USTGU, elle, donne au gouvernement jusqu’au 31 janvier pour trouver un terrain d’entente. Pour cet autre groupe, la grève commence le 1er janvier. Curieuse coïncidence surtout que les deux mouvements ne filent pas le même coton.

Aïcha Camara pour www.guinee58.com