sidya_toure_parisAbsent depuis maintenant 4 mois, Sydia Touré a présidé l’assemblée générale hebdomadaire de son parti ce samedi 2 avril. Au cours de laquelle, le président de l’UFR est largement revenu sur les faits de l’actualité politique brulante. La répartition des postes dans les démembrements de la CENI, le nouveau positionnement politique de l’UFR et l’affaire de l’ex vice-président de l’Ufdg, Bah Oury, ont été les points débattus au cours de cette assemblée.

Mr Touré, nommé récemment par Alpha Condé comme le Haut représentant du chef de l’état, réaffirme l’appartenance de son parti à l’opposition mais pas à celle dite républicaine.

Au cours de ses interventions, Sidya Touré a fait part de son étonnement sur le fait que Mr Bah Oury, ex vice-président de l’Ufdg, n’ait pas eu droit à la parole après son retour d’exil forcé de 4 ans et demi.

«Quelqu’un qui est le vice-président de votre parti, il a pu fuir la Guinée dans des circonstances difficiles et se bat pour rentrer au pays. Je n’ai jamais vu même dans le système soviétique qu’on ne lui donne pas la possibilité de venir s’exprimer devant le bureau politique. Et après, on vient prétendre devant les radios qu’on défend des valeurs. Mais de quelles valeurs vous défendez ? », s’interroge l’ancien allié de l’UFDG.

Poursuivant, Sidya Touré affirme que le départ de l’UFR de l’opposition républicaine l’a largement affaiblie. «Après le départ de l’UFR de cette opposition dite "républicaine", qui est d’ailleurs devenue une opposition armée, on attend de voir qu’est ce qui se passe. Pourquoi maintenant quand les gens appellent à une ville morte, ils n’y arrivent plus? L’absence de l’UFR a largement affaibli la capacité de l’opposition "républicaine" à réagir concrètement, sereinement et démocratiquement. Nous avons assisté à une radicalisation de nos ex-amis. »

Concernant la recomposition des démembrements de la CENI, le leader de l’UFR précise : « Nous avons dit que l’opposition républicaine représentée par l’Ufdg, nous n’y sommes pas. Nous sommes la 3ème force politique du pays. On ne peut pas imaginer que nous soyons absents des instances qui constituent le socle électoral de notre pays. »

La réforme de l’UFR du haut à la base est annoncée en prélude à l’élection communale et communautaire.

Aliou Diallo pour www.guinee58.com