L’appel de l’opposition pour la ville morte dans l’étendue du territoire national a été peu suivi dans l’intérieur du pays.
A Labé, dans le fief de l’Ufdg, il a été largement suivi, selon un habitant joint au téléphone. Les magasins du grand marché de la ville sont restés fermés. La circulation est réduite. Même, les taxis motos n’ont pas circulé.
A Kindia, par contre, le mot d’ordre n’a pas été suivi par la population, contrairement par le passé. L’administration, les boutiques, les marchés sont restés ouverts. L’ambiance habituelle régnait dans la ville des agrumes. Les rues étaient occupées comme à l’accoutumée.
A Boké, Kamsar, la situation était la même. Les populations de ces localités ont vaqué à leurs occupations habituelles. Certains citoyens, joints au téléphone, ont expliqué le refus de suivre le mot d’ordre par la pauvreté de la population qui vit du jour au jour et la déception lors de la grève des centrales syndicales au mois de février dernier.
Dans la région de Kankan, fief du Rpg, le mouvement de l’opposition n’a pas été suivi. Toutes les activités économiques ont fonctionné comme d’habitude. La ville de Kankan ne nous donnait pas l’impression d’une ville morte compte tenu de la circulation qui régnait là-bas.
Dans la région forestière, à N’Zérékoré, en ce jour de marché hebdomadaire, aucun changement n’est constaté dans les activités de la ville.
Globalement, ce premier jour de ville morte a été peu suivi par rapport au passé.
Aguibou Barry pour www.guinee58.com