educationLe gouvernement de Mamady Youla est confronté à de nombreuses difficultés liées aux légitimes revendications des différentes couches socio-économiques.

La baisse du prix de carburant, les augmentations des salaires des fonctionnaires de l’Etat et les payements des frais d’études des boursiers guinéens qui s’élève à 104 milliards GNF dont l’Etat aurait versé déjà une partie des arriérés.

Les instituts d’enseignements privés viennent d’entamer une grève générale, privant ainsi à 40 000 étudiants de cours. Cette grève des universités intervient alors que les mouvements inter-syndicaux ont entamé eux aussi un mouvement de grève général et illimitée à partir de ce lundi 15 février.

La colère gagne du terrain et la fronde s’organise. Le gouvernement est débordé et se montre incapable à désamorcer les crises latentes.

La grève est largement suivie à Conakry. Des accrochages sont signalés en banlieues entre forces de l’ordre et des jeunes grévistes. On enregistre aussi des scènes de violences à Cosa, Wannidarra et Bambéto où des badauds se sont attaqués à des taxis qui ont refusé de suivre le mot d’ordre.

Aguibou Barry pour wwww.guinee58.com