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Le grimpeur, Alpha Condé, disait au magazine Jeune Afrique: [Ceux qui m’empêcheront de réussir ne sont pas encore nés], le coup [KO] prémédité est bien réussit avec la baraka de la CENI et des ogres extérieurs.
Je crois que les élections du 11 octobre 2015 en Guinée, constituent dans son ensemble un simulacre électoral, une injure pour la démocratie et pour les guinéens. L'Afrique a démissionné devant ses responsabilités et laissé son destin aux mains d’une bande de mafieux, en l’occurrence, cette cynique communauté internationale. Comment une délégation de 72 pingouins, peut-elle valider une élection présidentielle d'un État souverain en Afrique?
Le grimpeur, disait: [Si tu vois qu’il y a des guerres civiles en Afrique, c'est parce que les élections ont été mal organisées]. L’injustice et le mensonge d’Etat résultent de cet état de fait.
La soit disant communauté internationale, n'a pas intérêt que l'Afrique se développe, car elle n'a jamais invité l'union africaine (UA) à l'aider à superviser ses propres élections en Europe. Comme, nous les africains, avons montré notre incapacité et notre irresponsabilité à organiser nos propres élections souveraines, par nos propres moyens nationaux. C'est pourquoi, nous tendons toujours la main et demandons à celle-ci de venir nous dire que nous savons voter ou pas. Ce sont les voix de 72 manchots qui priment sur celles de plus de 12 millions d’âmes en Guinée.
Actuellement, aucun guinéen ne se sente guinéen, mais issu d'une communauté ethnique ou régionale et cela constitue un vrai danger pour l’avenir du pays, car les politiciens nous ont opposés et trahi nos identités millénaires. Si le grimpeur a construit Kaléta, des routes et autres, c'est une bonne chose pour les guinéens qu’il faut saluer à sa juste valeur, mais, cela est-il suffisant, s'il n'y a pas de justice équitable, de cohésion nationale et de paix dans le pays?
Depuis l’arrivée du grimpeur, Alpha Condé, au pouvoir 2010, cela avait suscité énormément d’espoir tant au niveau des guinéens qu’au niveau international, mais en lieu et place, Alpha Condé a instauré un régime ethnique et clanique, excluant délibérément une partie de la population dans la gestion du pays, favorisant ainsi, le népotisme et la corruption à grand échelle.
Les pseudos intellectuels démagogues politiques de tout bord ont assassiné la jeunesse guinéenne en les utilisant comme des corbeilles ethniques, car ils n'ont ni un programme d’intégration ni une stratégie de développement ni un rôle d'éducation ni une culture démocratique militante au sein des différentes formations politiques. A chaque manifestation pacifique, organisée par l’opposition républicaine, les forces dites de l’ordre pourchassent, arrêtent de façon sélective et tuent délibérément les citoyens innocents non armés à travers tout le pays.
Cette CENI (commission électoral indépendante) a montré ses limites depuis longtemps, personne ne peux dire le contraire, car les élections présidentielles de 2010 et les législatives de 2013 en sont les exemples atypique. Elle a brillé par son incompétence notoire à organiser des élections crédibles et transparentes en Guinée. C'est comme si on ne se sert pas du passé pour améliorer l’avenir en Guinée.
Ainsi, les mêmes erreurs d’hier ont été constatées en 2015.
Selon le journal satirique «Le Lynx» A Siguiri, dimanche matin, 5 arrestations de délégués de l’UFDG qui avaient repéré les bureaux de vote fictifs, détenus à la gendarmerie et téléphones saisis. A Dinguiraye, jusqu’à 9h 45 mn, les bureaux de vote de la commune urbaine n’avaient pas ouvert et sont sans matériel électoral (liste d’émargement surtout). Idem pour la préfecture de Dubréka. Des électeurs, avec cartes ne sont pas inscrits dans des bureaux de vote. A Kankan, sous-préfecture de Missamana, les délégués de l’UFDG dans les bureaux de vote ont été chassés dans la nuit du samedi 10 octobre au dimanche 11 octobre, par les jeunes du RPG Arc-en-ciel. Ils se sont réfugiés dans un village hors de la sous-préfecture…
Le plus invraisemblable, également, à Kankan, Mambi Camara défie la CENI, lit-on dans les colonnes de l’hebdomadaire La Lance. [Conformément à l’article 65, le 11 octobre, le président de la CENI, Bakary Fofana, a décidé de voter jusqu’à 20h au lieu de 18h. Le rapporteur de la CEPI de Kankan, Mambi Camara, a décidé d’aller au-delà de 20h, il explique que la CENI a permis de faire voter jusqu’à 23h afin que « tout le monde puisse voter ». ‘’Le vote doit continuer. Faites voter tout le monde là-bas… jusqu’à 23h. Voilà ! Merci… J’ai déjà expliqué aux présidents des bureaux de vote que tous les détenteurs des cartes d’électeurs 2015 peuvent voter même s’ils ne sont pas sur la liste d’émargement. Mais on le consigne dans un registre...]
Tous sont d’accord, des milliers de citoyens n’ont pas reçu leurs cartes d’électeurs, car soit confisquées volontairement ou pas par certains chefs de quartiers ou maires à travers tout le pays. Le manque de bulletins de votes dans la plupart des bureaux de votes, le manque d’isoloirs, une liste électorale mal établie, des mineurs enregistrés pour donner plus de voix au candidat sortant, etc. (selon les observateurs envoyés sur le terrain). Ils se cachent dernière leurs incompétences, en disant qu’aucune élection n’est jamais parfaites, ce qui est archi faux.
Malgré ces incohérences excessives et le sévère réquisitoire que le chef de la mission d’observation de l’Union européenne a dressé contre la CENI le mardi 13 octobre 2015. [La CENI nous avait rassuré qu’elle était parfaitement préparée pour le scrutin. Elle avait doté des bureaux de vote de listes d’électeurs qui ne portaient aucun ordre rationnel, ni alphabétique, ni numérique. C’était le désordre le plus total dans lequel les membres des bureaux de vote ont dû retrouver individuellement les personnes qui se sont présentées avec des cartes électeurs pour vérifier qu’ils figuraient bien sur leur fichier électoral. C’était lamentable...], a déploré Frank Angel.
D’autres parts, ces mêmes observateurs de l’Union européenne ont animé un point de presse ce mardi. Selon Franck Engels, chef des observateurs [le scrutin du 11 octobre s’est globalement bien déroulé car les guinéens s’étaient fortement mobilisés. "Il y a eu des irrégularités et des imperfections mais qui ne sont pas de nature à entacher la sincérité et la régularité du scrutin], a affirmé Engels. Deux poids, deux mesures...
Le chef de la mission de l'Union africaine, Dilela Mohammed, pointe des dysfonctionnements: [La mission d’observation électorale de l’Union africaine invite les Guinéens au sens du civisme et à la responsabilité de tous, pour sauvegarder le calme ayant prévalu depuis le scrutin. La mission voudrait toutefois faire des recommandations suivantes. Au gouvernement : instaurer un cadre de dialogue permanent avec tous les acteurs politiques et de la société civile afin de régler les différends du pays.
A la Céni: mettre tout en œuvre pour régler les problèmes récurrents de la fiabilité du fichier électoral.
Et enfin aux partis politiques : respecter le résultat des urnes et privilégier les recours aux moyens légaux en cas de contentieux...]
Alors, comment justifier la validité démocratique d’une telle parodie électorale?
Le plus écœurant et ahurissant, c’est quand Madame, Fatou Bensouda de la CPI s’en mêle ouvertement dans la dance folklorique mandingue, en menaçant outrageusement de poursuites ceux qui n’accepteraient pas les résultats.
[Je souhaite réitérer mon appel au calme et à la retenue à l'attention de tous les acteurs politiques et de leurs partisans. Je tiens à rappeler que toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes atroces relevant de la compétence de la CPI est passible de poursuites soit en Guinée ou à la Cour à La Haye]. Du jamais vu dans l’histoire de la lutte des peuples asservis par les régimes autoritaires qui gangrènent les pays africains. C’est la première fois dans l’histoire d’une élection souveraine que la patronne de la CPI se mêle aussi rapidement dans une élection en cours dans un pays. Alors, pourquoi s’étonner de l’impopularité de la CPI en Afrique?
Depuis les massacres du 28 septembre 2009, qui a entrainé la mort de plus 157 guinées et des femmes violées à ciel ouvert (selon les enquêtes des nations-unies), la CPI a été incapable de juger les présumés accusés dans cette affaire sordide en Guinée. Malgré que la justice guinéenne ait inculpée certains responsables, qui se trouvent actuellement dans le gouvernement d’Alpha Condé, le grimpeur. C’est maintenant que la CPI envoie des menaces à l’encontre de l’opposition républicaine guinéenne. Elle fera mieux de s’occuper des problèmes qui se passent dans son propre pays, la Gambie.
Ne comptons jamais sur la communauté internationale pour notre bien être, elle ne veut en aucun cas qu'on s'entende en Afrique.
Vous avez vu ce qu'ils ont fait en Libye, un beau matin, Sarkozy a décidé que le «le guide de la révolution de la Jamahiriya libyenne», Mouammar Kadhafi (assassiné le 20 octobre 2011 à Syrte) doit mourir et ils ont tout fait pour arriver à leur fin. La démocratie et la liberté dont cette communauté internationale se vente, voyez actuellement dans quel chaos est plongé ce peuple Libyen? Un Etat sans Etat, où règne la terreur au quotidien, sous l’œil de cette mafia sociale-Françafrique internationale.
Ces opposants, qui ne rêvent qu’au seul fauteuil présidentiel, comme le candidat sortant Alpha Condé, le grimpeur (réélu dès le 1er tour avec 57,85% avec la baraka de la Ceni incompétente et partisane), celui même qui dénonçait la mal gouvernance des régimes précédents en Guinée, une fois arrivée au pouvoir, devient le bourreau d’une partie de la population. En Afrique, le seul but des opposants, c'est de chasser l'autre et venir s'enrichir et partir dans la paix, laissant le citoyen lambda dans la misère. La voix du peuple ne se négocie pas, c'est-elle l'avenir de l’Afrique.
Alors mes chers compatriotes de la Guinée et de l'Afrique, levons-nous pour dire non aux hypocrites de la démocratie universelle, en consolidant nos valeurs et nos identités communes, car ce n'ai pas l'Europe qui développera nos pays, c'est à nous Africains de le faire.
La politique occidentale en Afrique, c’est de piller nos ressources naturelles, par le biais des sociétés multinationales sous la bienveillance de nos dirigeants africains sanguinaires dont le seul but, c’est de rester éternellement au pouvoir quelque soit le prix à payer.
Maintenant la démocratie en Afrique est réduite à une commission électorale CENI, partout on parle la même chose. Des gens malhonnêtes choisi par leurs incompétences pour organiser des élections en Afrique, c'est dommage et regrettable. Aujourd’hui le monde est connecté, ce qui se passe dans les chambres la nuit se retrouvent sur les réseaux sociaux le lendemain, on ne peut rien caché. La jeunesse du 21ème siècle ne toléra plus les dictatures, c'est du passé, nos dirigeants doivent le savoir.
La 3ème guerre mondiale sera démographique, car les jeunes sont abandonnés et rien n'est prévu pour occuper ces jeunes à court et à long terme...
Alors, ces élections en Guinée ne peuvent être l'émanation de la majorité, car ce qui s'est passé est une réalité que personne ne peut nier. Au lendemain de chaque processus électoral en Guinée, on réunit les sages, pour appeler les gens au calme et à réciter le coran, alors qu’en amont, toutes les mesures ont été prises par les pouvoirs publics pour organiser des mascarades électorales au vu et au su de tous et que personne n'ose dénoncer. Ce sont les pompiers après l'incendie.
Maintenant, mis devant les faits, que l’opposition républicaine présente des preuves palpables ou pas, la cours constitutionnelle ne fera rien d'autres que de valider les résultats prononcés par cette CENI incompétente. Les scrutins précédents de (2010 et 2013) en sont des exemples atypiques. La cours suprême s’était prononcée incompétente pour juger le contentieux électoral. A cet effet, ce n’ai pas la cour constitutionnelle actuelle, nommée par le grimpeur, Alpha Condé qui dira le contraire. Il ne sert à rien, car tout le monde sait, la justice guinéenne est loin d’être une justice indépendante.
Il faut que les opposants se remettent en cause et adopter une nouvelle stratégie face à leur ami Alpha Condé d’autrefois, qui a prit le goût du pouvoir et il ne lâchera rien. Maintenant que la communauté internationale a validé les fraudes et les dysfonctionnements ça et là, avant même les résultats provisoires et que les opposants se sont retirés du processus électoral, ainsi, ils donnent la voie libre au parti d'Alpha Condé de conclure le vol prémédité.
Le plan du grimpeur Alpha Condé, et son clan, c’est de signer les d’accords bidons, en faisant croire à l’opinion nationale et internationale qu’il est un homme de dialogue et de paix, alors, qu’en réalité, il est tout le contraire. Une fois encore, pour montrer la parodie d’élections ou le non respect des accords du 20 Août 2015 concluent entre la mouvance présidentielle et l’opposition, qui prévoyait la recomposition des 128 mairies avant les élections sous l’égide de la communauté internationale.
C’est aujourd’hui le 16 octobre 2015 (selon le site guineemation.com) que le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général Boureima Condé (l’un des fervent grimpereaux), a lui-même fait l’annonce à la radio nationale : [ordre est donné aux administrateurs déconcentrés (gouverneurs et préfets) de renvoyer les 128 maires des communes urbaines et rurales pour installer ceux qui ont été désignés par les partis politiques majoritaires dans ces circonscriptions électorales, conformément à l’accord du 20 août dernier]. Comme le ridicule ne tue pas. Et, pourtant l’accord politique du jeudi 20 août 2015 avait effectivement indiqué que ces maires devaient être installés avant le 2 septembre 2015. Mais, pour mieux préparer le holdup électoral, le pouvoir du grimpeur Condé à préférer jouer sur le temps et l’usure.
A coup sûr, Alpha Condé, le grimpeur, ne voulait non plus qu’il y ait des témoins à la farce électorale préméditée du 11 octobre 2015.
Ainsi, chaque maire, ayant accompli sa sordide mission, on peut maintenant procédé à leur remplacement, du coup, dit-on, respecter les accords du 20 Août 2015. Ces actes, montrent jusqu’où, le régime dictatorial du grimpeur, Alpha, est prêt, pour imposer sa volonté au peuple de guinée. Alpha Condé s’est fait réélire à coût de milliards et sur la base d’une campagne de propagande digne d’un régime communiste, en utilisant les moyens colossaux de l’Etat, l’administration et la planche à billets, que lui-même distribuait lors de sa campagne sur l’ensemble du territoire national.
Maintenant, il s’est accaparé du pouvoir, comme en 2010, avec la complicité de la Céni (commission électorale dépendante et soumise) et de la soit disant communauté internationale partisane, il peut se permettre une fois encore d’appeler à l’unité nationale, avec un gouvernement d’union national, une vraie parodie de démocratie. Comme disait Cellou Dalein Diallo, après la farce électorale, voici le nouveau discours du petit roi:
[Un nouveau départ. Une nouvelle ère. Un jour nouveau se lève pour notre pays. Je tends la main, fraternelle et sincère à tous les Guinéens, où qu’ils se trouvent, indépendamment de leurs convictions politiques, pour écrire ensemble en lettres d’or, ce nouveau chapitre de notre belle histoire commune]. Pour tout citoyen averti et conscient, cette main soit disant tendue, est une main sale du diable.
Ainsi, c’est l’international socialisme qui est en marche, avec la France-Afrique, version François Hollande. Les prochains coups [KO], seront en Cote Ivoire le 25 octobre 2015 et au Niger en Février 2016, si tout va bien.
L’opposition guinéenne, particulièrement, Cellou Dalein Diallo, malgré son charisme et sa popularité incontestable en Guinée, a perdu la grande bataille de la communication, qui, aujourd’hui, constitue l’essentielle de la légitimité électorale en Afrique.
Malgré les dysfonctionnements par-ci et par là l’opposition a accepté d’aller aux élections:
- Le recensement et la révision de la liste électorale bâclée
- L’augmentation exponentielle de la population de Kankan
- L’enrôlement des mineurs dans le fichier électoral
- Les doublons des électeurs
- Les cartes d’électeurs de la majorité des citoyens non distribuées dans les délais légaux
- Le non respect des accords du 20 Août
- Modification volontaire de la cartographie électorale
- Rejet de certains représentants de l’opposition dans les bureaux de votes
- Utilisation massive des moyens de l’Etat dans la campagne
- Accepter l’opérateur de saisi de la France, etc.
Le camp présidentiel était tellement sûr de sa victoire programmée, il a refusé systématiquement la tenue des élections communales avant les présidentielles, en violation flagrante de la loi, car, connaissant le rôle de ces conseillers communaux au sein du processus électoral.
En général, les guinéens se mobilisent toujours pour aller voter le jour des scrutins électoraux dans le calme et la sérénité, mais le drame électoral se trouve au niveau des zones de centralisation des bureaux de votes, où plus fréquemment, les procès verbaux (PV) issus réellement des bureaux de votes sont systématiquement inversés au profit du candidat au pouvoir.
Sinon, même le camp présidentiel, s’il est honnête avec lui-même, vu le paysage électoral actuel en guinée et que le vote s’effectuant par communauté ethnique et régionale (ce qui est regrettable!), aucun candidat de n’importe quel bord, ne peut prétendre l’emporter dès le premier tour. Hélas!
Une fois encore, cette CENI, a brillé par son incompétence à organiser des élections crédibles et transparentes, acceptables par tous les guinéens. A l’avenir, s’il y a, il faudra repenser cette institution en profondeur.
- Reprendre le recensement dans les 4 régions naturelles
- Corriger le fichier électoral avec des experts digne de confiance et expérimentés
- Supprimé totalement les votes par procuration
- Personne ne doit retirer la carte d’autrui: une personne, une carte, une voix
- Distribuer les cartes d’électeurs 2 mois avant les échéances électorales
- Interdire les administrateurs locaux (maires, préfets et gouverneurs) dans les bureaux de votes
- Créer dans chaque préfecture un bureau paritaire de centralisation des bureaux de votes
- Radier et poursuivre toute personne, prise en flagrant délit de fraudes
- Instituer dans le code électoral, la fraude comme étant un crime contre les institutions de l’Etat, passible d’une peine capitale, quelque soit les personnes impliquées
- Pas plus de 500 électeurs par bureau de vote
- Pas de plus de 2 km de distance entre le bureau de vote et le domicile
Oui, mes chers compatriotes guinéens, les opposants, je vais plutôt dire les adversaires du grimpeur, Alpha Condé ne sont pas ceux qu’auraient pensé Siradjio Diallo ou Bâh Mamadou (paix à leurs âmes), mais, ils ont été ci-naïf de croire à une certaine communauté internationale partisane dès les premières heures de ce processus électoral en guinée.
La machine nucléaire électorale échafaudée, était tellement titanesque, même le tsunami de la ferveur du peuple, épris de justice et d’équité, ne pouvait l’arrêter. Le carnaval théâtral électoral était planifié dans le moindre détail et avec une lubricité à faire greloter la dépouille du camarade Thomas Sankara (paix à son âme). Le scénario du holdup électoral était orchestré de telle sorte que, chaque comédien du drame électoral, connaissait au bout des ongles le rôle qui lui était strictement assigné. Le plus grave, c’est quand le gouverneur de Conakry interdit conjointement aux militants du grimpeur, Alpha Condé de manifester leur joie et de Cellou Dalein Diallo d’exprimer leur colère, en violation flagrante de l’article 10 de la constitution.
Ainsi, Monsieur Cellou Dalein Diallo, la prochaine étape du grimpeur, Alpha, c’est d’utiliser tous les moyens de la real politique, afin de t’isoler politiquement au sein même de ton propre parti l’UFDG, car sauf erreur de ma part, sur le plan international, il a déjà réussit.
A l’orée de la globalisation et tout connecté, un leader politique qui n’a pas de stratégie cohérente et qui ne maîtrise pas le langage de la communication, laisse ses plumes et perd toute crédibilité sur le plan national et international. Savoir communiquer aujourd’hui, c’est gagné à coup sûr et se taire, inévitablement, c’est perdre et disparaitre...
Ce qui me désole de plus, est que certains leaders de l’opposition renoncent à leurs droits constitutionnels, concernant les manifestations pacifiques de rue, en acceptant devant l’opinion nationale et internationale, qu’il n’ y a pas de manifestations pacifique en guinée, en violation de l’article 10.
Alors, tout le monde sait qu’avec le régime clanique instauré pas les grimpereaux, rien ne peut les faire fléchir si ce n’est ces manifestations pacifiques.
A cet effet, j’aimerai bien les poser cette question: Qui tue les innocents lors de chaque manifestation pacifique en guinée, faisant état de plus de 60 citoyens tué gratuitement par les forces «dites de l’ordre?»
Personne ne veut que la guinée brûle, car la guerre n’a jamais apportée le développement. Avant même la validation des résultats fraudés, certains loubards grimpereaux d’Alpha Condé ont commencé à attaquer les populations par des injures et des jets de pierres dans les concessions qu’ils jugent ne pas appartenir à leur camp.
Dans ce plagiat électoral Hollywoodien, les seules personnes qu’il faut rendre hommage bien mérité, ce sont les femmes commissaires de la CENI, qui ont tiré la sonnette d’alarme sur la nébuleuse mafia de la CENI et du pouvoir, en se désolidarisant totalement avant la tenue des élections. Cela prouve que la femme guinéenne reste et demeure le cordon ombilical de la démocratie.
La prochaine étape, c’est diviser pour régner, car ces 7 candidats aux élections présidentielles ratées ne seront jamais sur la même longueur d’onde et l’unité ne sera non plus au rendez-vous, car ils n’ont pas les mêmes objectifs ni des stratégies politique cohérentes pour le pays. Ce qui serait très favorable au camp présidentiel.
Mes chers compatriotes, une bonne organisation d’élections libres et transparentes, vaut mieux 100 jours de prières d’hypocrites.
Une fois encore, le grimpeur, Alpha Condé a réussi avec habilité et ruse, à piéger ses adversaires politiques mal voyants. Ainsi, il s’est joué de ses opposants en les utilisant comme des jouets devant l’enjeu électoral, comme en 2010 et 2013. Mais d’autres parts, pour tout homme intègre et démocrate, ce simulacre électoral du 11 octobre 2015 a montré l’œuvre du diable et les manigances du nouveau système Françafrique.
Le prochain vrai coup [KO] sera la modification de la constitution adoptée par décret présidentiel, lors de la transition du Général Sékouba Konaté en 2009.
A. Issa Barry
(Suisse)