Nous vous livrons ce droit de réponse envoyé par M. Abdoulaye Korsé BALDE qui revendique d’être celui qui a intercepté l’email que nous avons publié récemment.
De ce que vous avez appelé Crise à l’UFD !
A propos du courriel « qui a fait coller beaucoup d’encre » sur votre site : guinnee58.com de Mr Sadjo « bradjeli ».
Je n’avais pas prévu me mêler à ce débat stérile et inutile. Mais il incombe aux témoins des faits de rétablir la vérité historique, car les faits de l’histoire sont têtus, eux ne changent pas.
En effet, il s’agissait de plusieurs échanges de courriel entre l’UFD que je représentais et le groupe de Mr Sadjo « bradjeli » représenté par son « koto » Ibrahima BARRY pendant la négociation (du 3 février au 14 juin 2015) et la période immédiate post 4e congrès de l’UFD.
A la date du 08 juillet 2015, j’ai fini par me convaincre que le camp bradjeli avait décidé et était pressé de mettre en exécution ses intentions de spoliation de l’UFD. Il (camp bradjeli) avait aussi bien évidemment un véritable problème d’interprétation des textes. Naturellement tous ces échanges sont « rédigés en français et non en Allemand ». Faut-il noter que cette divergence d’interprétation relevait d’une grande part de la mauvaise foi sous-tendant des intentions inavouées, mais d’autre part certes, de l’usage d’une langue qui lui est étrangère.
Cette dernière hypothèse est si plausible que je vous en donne la preuve et profite de l’occasion pour rendre compte aux militantes, militants, sympathisants de l’UFD et éclairer la lanterne de l’opinion publique nationale et internationale d’une infime partie de ce qui s’est passé et l’issue de l’assaut (procès judiciaire) qu’il estimait être l’assaut final pour atteindre son objectif sordide.
Eux mêmes ont affuté l’arme par laquelle ils se sont suicidés. Ces messieurs ce sont fait enterrer de la plus belle mort. Ils ont initié, diligenté et perdu un procès qu’ils ont fondé sur la manipulation de l’article 80 de nos statuts qu’ils ne savent pas interpréter.
« Article 80 : En cas de conflit ou de divergences majeures au sein du Parti, le règlement à l’amiable est à privilégier. A défaut de trouver le consensus, l’application des dispositions du Règlement Intérieur en conformité aux statuts sera le recours en deuxième instance. La convocation par le CP d’une Session Extraordinaire du Conseil National conformément aux dispositions statutaires en la matière, décidera en dernier ressort ».
En tant que responsable de l’UFD ayant participé aux négociations durant les 4 mois et demi avant le congrès des 13 et 14 juin 2015 et en tant que secrétaire Administratif de l’ex Conseil Permanent (du 14 juin au 05 sept. 2015) sommé et assigné respectivement les 28 et 31 août 2015 en justice par ces gars (en nous promettant 3 à 7 ans de prison), je suis bel et bien celui qui ai intercepté ce courriel qui ne m’était pas destiné (ainsi que nombreux d’autres d’ailleurs) que vous avez publié sous anonymat hier jeudi 08 octobre 2015.
Je ne suis pas et ne connais pas celui qui vous l’a communiqué en requérant l’anonymat, mais je confirme l’avoir reçu tel que je vais vous le transférer et vous recommander cette fois de le re-publier sous ma responsabilité. Mieux j’ai été la source de sa diffusion à l’interne (aux membres de la direction de l’UFD) depuis que je suis parvenu à la conclusion que ces gars sont des imposteurs sans aucune ambition politique ne défendant aucune valeur ni aucune aspirations du peuple guinéen.
La preuve de notre bonne foi, de notre patience, de notre volonté d’ouvrir l’UFD à tous les patriotes guinéens même au prix de s’effacer à leur profit mais aussi et surtout la prépondérance de nos convictions sur nos actions n’est plus à démontrer.
Vous l’avez su et Baadiko l’a déjà dit à travers vos colonnes que son frère « korsé » n’a pas partagé la décision de soutenir le RPG. Il s’agit d’une décision fondée sur ma conviction que j’assume et cela sans aucune interférence dans les liens sacrés de notre famille. C’est cela la démocratie.
Les proches et parents du président (que ces gars désignent coupable) ne sont-ils pas des guinéens ? N’ont-ils pas une conscience à eux ? N’ont-ils pas de droit y compris à compétence égale d’occuper des postes de responsabilité ?
Je n’ai pas envie de répondre ni à des prévaricateurs prétentieux ni à leurs acolytes qui n’ont pas le courage de leurs opinions, qui dans des insinuations trop hypocrites dénigrent les cadres membres de la direction du parti. Pourtant dans un passé récent, les mêmes vantaient ceux qu’ils dénigrent aujourd’hui.
Notre tort aura été de grader des soldats comme généraux le jour même de leur recrutement. Je suis désolé qu’ils aient su à leurs dépens que nous ne sommes pas des guignols qui obéissent aux pensées des autres. Nous avons des devoirs, nous les respecterons. Nous avons des droits et des convictions, nous les défendrons. Nous sommes des démocrates, nous obéirons aux règles élémentaires de la démocratie.
Toutefois, en même temps que nous appelons à la mobilisation et à la réconciliation de tous les militants fondateurs et adhérents de l’UFD au tour des principes et valeurs éthiques qui ont été l’incarnation et le soubassement de l’UFD pour un Etat de droit, une nation unie et prospère en Guinée, nous mettons en garde ceux qui prétendent rappeler tous les « démissionnaires du 4 septembre 2015 ». Eux qui espéraient s’abriter derrière la pseudo-démission précipitée en fanfares nuitamment le 4 septembre 2015 après avoir été débouté le même jour par la justice de leurs prétentions. Ignoraient-ils les mesures disciplinaires qui les attendaient par l’instance suprême (congrès extraordinaire) du parti comme conséquences de leur forfaiture ?
N’eut été la sagesse et la sérénité de notre parti, ce sont eux qui devaient être les prochains pensionnaires de la maison centrale de Conakry pour graves manipulations, contre vérités et mauvaise foi.
Nous ne nous contredirons pas à défendre un idéal et son contraire, puisque nous ne sommes pas de ceux qui jetteraient le nouveau né avec l’eau sale de son premier bain. L’UFD est et reste le patrimoine de tous les guinéens ayant les aspirations patriotiques et démocratiques en faveur de nos populations, mais a eux seulement.
Voila pourquoi nous sommes sereins et nous nous réjouissons de la défaite judiciaire aussi cuisante que la défaite politique que le parti a infligé à ces malins politiques par la tenue de ce procès et l’organisation du congrès extraordinaire le 5 sept. 2015. Hélas ils sont démasqués et les verdicts sont sans appel.
Peut-on dire que la chance qu’ils eurent et qui amoindrira l’écho de leur échec, est la coïncidence de cette double défaite à la prise de la décision par l’UFD de s’allier au RPG-AEC qui n’est pour moi pas plus fréquentable que l’opposition républicaine. Le juge des référés a fait valoir la 1ere exception sur les trois (3) soulevées par notre défense à savoir l’incompétence du tribunal à statuer sur l’affaire qui résulte de l’incompétence du plaignant à interpréter convenablement l’article 80 pourtant rédigé en français.
Malgré les expertises que ces gars croient disposer, les autres exceptions allant de la nullité de l’assignation à la rétraction de l’ordonnance nous assignant en justice (qui manque de base légale) ne donnent droit à aucun juge de statuer. La rétraction de cette ordonnance s’imposait de fait au risque d’être censurée par la suite. Ce qui n’est pas à l’honneur ni du juge, ni du plaignant qui est le rédacteur de l’ordonnance. Chacune de ces 3 exceptions était suffisante pour les débouter de leurs prétentions.
Le pire qui attendait l’architecte de cette étrange hantise représentant le Bradjeli et son conseil était le FOND DU DOSSIER.
Même si la cour passait outre les exceptions, comment allaient-ils défendre la fin de non recevoir pour DEFAUT DE QUALITE DU PLAIGNANT ?
Je vous précise qu’il s’agissait d’un BEN (fictif) de l’UFD ayant pour conseil un vice président du CP de l’UFD qui somme et assigne en justice le président et le secrétaire Administratif du CP de l’UFD ; voilà le gros amalgame.
La majorité des 46 membres authentiques et actifs du BEN de l’UFD étaient surpris mais aussi étonnés d’apprendre que l’organe qu’ils représentent et animent a assigné leur parti en justice.
- Comment ? (lettre convocation réunion) cette décision a été initiée ;
- Où ? Quand ? (lieu, date, heures) ce BEN s’est réuni pour décider de traduire le parti en justice et
- par Qui ? (liste des présents…) ? PV de réunion à l’appui.
Telles sont au tant de questions auxquelles les réponses sont certainement dans ce courriel que je vous autorise à publier. A chacun d’en juger, à moins qu’une fois encore on interprète mal son contenu.
« … Si ces démarches avec l'UFD échouent, notre rêve ne pourrait plus se
> concrétiser pour la prochaine présid...»,
« … Le plus important pour nous, c'est de pouvoir rentrer en
> politique par le sommet et choisir le candidat qui prend automatiquement le
> contrôle de tout le parti …».
« … Celui que nous prévoyons dans ce sens ne serait
> pas en bonne forme ni certainement disposé à l'accepter dans 5 nouvelles
> années. C'est maintenant que nous avons toutes les ch… ».
Je termine en rappelant qu’en Afrique selon toutes les traditions, les insolents (ceux qui insultent) s’identifient mieux par les grossièretés qu’ils profèrent, que ceux auxquels ils les destinent.
Je vous remercie
Abdoulaye Korsé BALDE
Militant UFD,
Secrétaire Administratif de l’ex Conseil Permanent