La deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2017 a débuté vendredi avec un succès togolais. Pour certains pays, comme la Guinée de Luis Fernandez, il y a obligation de redresser la barre. Déjà.
A Conakry, trois mois après, le petit peuple guinéen n’a toujours pas digéré. Après un revers en match de préparation contre le Tchad (2-1) que certains espéraient sans conséquence, le Syli National de Guinée s’inclinait sur le même score quelques jours plus tard, au Maroc - Ebola oblige - face au Swaziland, 135e mondial. Depuis, Luis Fernandez, le sélectionneur nommé au printemps, doit faire face à la défiance - si ce n’est déjà à l’hostilité - des amoureux du ballon rond en Guinée qui reprocheraient au consultant radio et TV un manque d’investissement...
Toujours privé de certains éléments qui avaient refusé de rejoindre la sélection - Bouna Sarr, Ibrahima Traoré pour ne citer qu’eux - le Français a préparé en Afrique du Sud son périlleux déplacement au Zimbabwe. Où l’attend une surface synthétique et surtout, une formation vainqueur au Malawi lors de la 1ère journée (2-1). Si leur fédération est sur-endettée, la Fifa l’a d’ailleurs punie en retirant l’équipe des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018, les Warriors du Zimbabwe n’ont plus perdu chez eux depuis deux ans et demi. Et l’escouade offensive Billiat-Mushekwi-Malajila devrait donner bien du tourment à Florentin Pogba et consorts. Déjà au pied du mur, Fernandez, qui devra faire sans Kamano (Bastia), ni Constant (Trabzonspor) blessés, n’a plus le droit à l’erreur. Défaite interdite donc.