Pour mémoire, l’on se souviendra, que sous l’argumentaire d’une prétendue réalité des prix, le régime de Monsieur Alpha CONDE a imposé aux populations guinéennes l’achat du prix du litre de carburant à la pompe de 6500 Gnf à 10 000 Gnf à l’époque, soit une augmentation brutale de près de 90 pourcent.
Après plus d’une année que le prix du baril du fuel a chuté de plus de la moitié sur le marché international, il a fallu des tensions et des remous sociaux, pour obtenir la réduction exigé par les syndicats, qui demandaient de revenir à l’ancien prix, c’est-à-dire à 6500 gnf, ce qui serait réaliste au regard de l’argumentaire ayant prévalu au changement de prix.
Sous des contraintes, le gouvernement est revenu néanmoins à 8000 Gnf le prix du litre à la pompe, toute chose qui ne reflète pas la réalité sur le marché international.
Comme pour dire, contrairement à tout bon sens, pour obtenir quoi ce soit avec ce régime, il faudrait exercer des pressions ou prendre la rue, hélas.
Ainsi, pour rendre effective cette réduction sur le prix des produits pétroliers, puis des couts des transports urbains et inter urbains, la question des petites coupures, notamment des billets et des pièces métalliques de 25,50,et 100 a été évoqué, pour des questions de commodité de paiement, de lutte contre le cout et la cherté de la vie.
En lieu et place de cette mesure, voici que le gouvernement de Monsieur Alpha Condé, déciderait de la mise en circulation des coupures de 2000 gnf, venant ainsi en aggravation de l’inflation, pour toute réponse à l’augmentation des salaires des agents de la fonction publique prévue à la fin de ce mois, en prélude des consultations électorales et pour la facilitation de l’achat des consciences.
Au résultat, de toute évidence, cette mesure à mon avis est contre-productive au plan financier et économique pour nos ménages.
C’est le lieu de comprendre, que le régime de Monsieur Alpha Condé impose à la guinée une perpétuelle pénurie, alors que sur d’autres cieux, non loin de nous en toute responsabilité, l’on tente de gérer en toute sincérité la conjoncture.
« Que dieu bénisse la guinée et protège les guinéens »
Jean Marc Telliano