
La semaine du 05 Janvier dernier dernier était classée de tous les dangers pour le néo-dictateur Alpha Condé. En plus de la grève d’une durée illimitée lancée par les syndicats, les politiques étaient rentrés dans la danse par le meeting géant du 07 Janvier 2015. Mais pour y arriver, il fallait compter sur la détermination et le sérieux de tous les différents acteurs sensés ferraillés avec le régime de Conakry. Décidemment, détermination et sérieux ne faisaient pas partis de ce qui animent les leaders syndicaux de Janvier 2015, corrompus jusqu’à la moelle épinière.
Alors que la grève était suivie sur l’ensemble du territoire national, le grand public a suivi avec stupéfaction la levée du mot d’ordre de grève par les leaders syndicaux sans l’obtention d’une seule contrepartie. Pour le commun de mortel, ce qui est plutôt suspect et surprenant. Fidèle à lui-même, votre quotidien www.guinee58.com a décidé d’élucider au grand public des tenants et aboutissants de cette suspicion pour ne pas dire connivence entre pouvoir et leaders syndicaux.
KPC, l’homme aux missions obscures, entre dans la danse
Dos au mur et sentant le vent tourné en sa défaveur par la paralysie totale de sept régions administres sur huit, le président Condé a sorti sa potion magique pour
obtenir des syndicalistes la levée de la grève. Pour arriver à ses fins, le président Condé a sollicité Kerfalla Person Camara alias KPC pour remettre aux syndicalistes en liquides, une somme avoisinant 500 millions de francs guinéens afin que ceux-ci lèvent la grève qui risquait d’emporter Alpha Condé et son régime. KPC qui cherche désespérément des juteux contrats avec l’Etat a saisi la balle au rebond pour prouver au président Condé, l’estime qu’il a pour lui. Pour décaisser cet argent, le ministère du Budget a maquillé cela en paiement effectué à la société GUICOPRESS, que préside KPC.
Contactés par notre rédaction, les syndicalistes réfutent avoir touché de l’argent pour lever la grève mais le grand hic et qu’ils ont été incapables d’énumérer les concessions obtenues de la part du gouvernement. « Les négociations sont toujours en cours » se contentent-ils de donner comme réponse malgré nos persistances.
Il convient de noter que ce n’est pas la première fois que KPC joue les bons offices entre deux groupes en conflits. Lors de la grave crise au sein du CNDD, il est pointé du doigt d’être le bailleur de fonds qui a servi à la tentative d’élimination du capitaine Dadis Camara par le commandant Toumba Diakité (http://guinee58.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6771:enquete-exclusive-kerfalla-person-camara-kpc-le-pourvoyeur-du-milliard-gnf-pour-lelimination-et-la-mise-a-lecart-du-pouvoir-du-capitaine-dadis-camara&catid=34:politique-guinee-conakry&I).
S’agissant de Monsieur Condé, avec son bilan inexistant, son seul salut est la corruption de toute personne susceptible de faire vaciller son régime. Nous vous révélions
dans nos précédentes éditions des deux cent mille dollars qu’il a envoyés au général Konaté par l’intermédiaire de la maitresse de celui-ci Mariama Sako, afin de le dissuader d’organiser un complot armé contre son régime (http://guinee58.com/index.php?option=com_content&view=article&id=8089:exclusif-alpha-conde-aurait-envoye-deux-cent-mille-dollars-aux-usa-a-sekouba-konate-par-lentremise-de-sa-maitresse-mariama-sakoh&catid=34:politique-guinee-conakry&Itemid=68). Comme quoi, avec l’argent du contribuable, Monsieur Condé pourra se maintenir encore long temps à Sekouthoureya.
Nous y reviendrons …
Ismaël Cissé, www.guinee58.com