mandian_sidibeHeureusement que le ridicule ne tue pas. Suite à mon article intitulé « L’ambassade de Guinée à Dakar irrite les militants de l’opposition qui menacent de réagir », publié sur ma page Facebook, le 16 Décembre 2014, et relayé par certains sites guinéens, faisant état des nouvelles mesures prises par notre Représentation diplomatique en vue du durcissement (ciblé ?) des conditions d’octroi de la carte consulaire, l’ambassade, en mal de lignes budgétaires pouvant lui permettre d’opérer des extorsions frauduleuses, s’en est gracieusement créé via une laborieuse réplique placée sous le sceau d’un publireportage publié par certains sites qui n’étaient guère destinataires de l’article incriminé : vice de forme en matière de droit de réponse ? Je n’en sais rien.

 

Je sais par contre que, malheureusement, l’ambassade de Guinée au Sénégal se trompe de cible en me titillant, d’autant plus qu’elle m’offre l’opportunité de lancer une véritable série de révélations troublantes assorties de preuves matérielles sur les pratiques peu orthodoxes et les querelles intestines qui la minent depuis belle lurette. Je renvoie l’ambassade à mieux se pourvoir, car Mandian Sidibé n’écrit et/ou ne parle jamais pour le plaisir de nuire ou de complimenter quiconque, sans preuves tangibles. Les plus hautes autorités guinéennes en savent bien quelque chose.

 

Mes sources ont toujours été fiables et jamais démenties. La preuve ? Je fus l’un des cinq premiers guinéens à apprendre, ce lundi 22 Décembre 2014, à Paris en France, le rappel à Dieu de la sœur ainée du Président de la République, vingt-cinq minutes seulement après qu’elle ait été déclarée morte. Paix à son âme. Du coup, j’avais appelé mon épouse, ma fille Aicha et ma complice Mariama Diallo de Cosa pour les en informer.

 

Nonobstant tout le respect doublé de la haute considération que je voue à Son Excellence Monsieur l’ambassadeur de Guinée au Sénégal pour des raisons personnelles qu’il ignore lui-même – ce qui justifie mon silence sur la gestion bancale de l’ambassade depuis mon arrivée à Dakar, alors qu’une kyrielle médias nationaux et internationaux me le demandent à longueur de journée - je suis désormais dans l’ultime obligation de défendre jalousement et efficacement ma réputation et mon honneur qui viennent d’être écorchés par cette réplique pour le moins très laborieuse, car l’adage enseigne que « Qui ne dit rien consent ». Rira qui rira le dernier. Nous y reviendrons !

 

Mandian SIDIBE, Journaliste en exil forcé à Dakar