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La grève tant redoutée des chauffeurs transporteurs a démarré fort ce matin. Malgré les nombreuses démarches entreprises par les piètres membres du gouvernement, le syndicat des transporteurs n’a pas cédé d’un iota sur ses revendications.

Dans un mémorandum adressé aux autorités Guinéennes, le syndicat des transporteurs avait lancé une grève illimitée sur l’ensemble du territoire national pour attirer l’opinion sur les mésaventures que vivent les travailleurs du secteur. Au nombre de ses mésaventures figurent : l’insécurité que vivent les chauffeurs de la part des coupeurs de routes, la hausse du prix du carburant et les multiples raquettes orchestrées par les policiers.

Comme prévu, la grève a démarré ce matin avec une circulation déserte sur les autoroutes du prince et de Fidel Castro. La grève serait également suivie à l’intérieur du pays. Ayant eu échos de la détermination des chauffeurs à aller au bout de leurs revendications, de nombreux travailleurs sont restés terrer chez eux.

Résultats des courses, les rues sont désertes. La grève semble largement suivie. Pour punir les traitres, des syndicalistes sont postés sur tous les ronds-points de la capitale pour intercepter les récalcitrants. Les syndicalistes sont appuyés dans leurs démarches par les jeunes des quartiers qui demandent aux taximan (conducteurs de taxis) de garer leurs véhicules. Ce qui du coup dissuadent aux récalcitrants qualifiés de traitres par leurs confrères de suivre la grève.

Au moment où nous mettons cette dépêche en ligne, les rues sont désertes sur l’axe, Dabompa-Kissosso-Sangoyah et sur l’autoroute Fidel Castro. En plus du chomâge, de la vie chère, du manque d’eau et d’électricité, du virus Ebola, des manifestations à Djéké et Sangarédi, c’est autour de la grève des transporteurs de prouver davantage l’échec du régime d’Alpha Condé.

Nous y reviendrons …

Aly Soumah, www.guinee58.com, Conakry