victime_manifL’opposition guinéenne est unanimement reconnue comme la plus bête au monde. Et elle risque d’arborer cyniquement et ce durant de longues années ce sympathique péché mignon.

D’ailleurs, il vient d’en faire une énième illustration depuis l’annonce par la CENI de la date de l’élection présidentielle. Elle a en effet, annoncé qu’elle ne reconnait plus cette institution sans pour autant demander à ses  vaillants commissaires de démissionner. D’ailleurs, la vice-présidente de la CENI, Hadja Biya Diallo de l’UFDG, très active dans les médias ces derniers temps, a clairement annoncé qu’il est hors de question de rendre son tablier (qui doit probablement être très nourricier).

C’est dans ce contexte que l’opposition vient d’appeler ces militants mais le peuple aussi à une journée ville morte le jeudi 2 avril. Il n’est pas certain que les populations, déboussolées par les déambulations des leaders de l’opposition, suivent cet appel. La prochaine étape après cette journée de ville morte serait la reprise des manifestations de rue.

La Guinée connait une crise politique qui couve depuis des mois. Cette crise est liée à la mauvaise volonté du pouvoir dans la gestion de l’agenda électoral. Epaulé par la CENI, le pouvoir de Conakry, ne semble pas vouloir organiser les élections locales avant la présidentielle. La CENI a annoncé il y a quelques semaines l’inversion du calendrier électoral sans consultations préalables des partis politiques. C’est donc une période mouvementée qui s’ouvre à Conakry avec de risques de violences.

 

Moucky S. Diallo

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