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Les passeports biométriques étaient censés facilités le quotidien de nos compatriotes dans leur déplacement à l’Etranger comme cela leur permettait d’avoir des documents de voyages sécurisés. Mais force est de constater que depuis la phase de mise en place à nos jours, c’est la grande bérézina qui entoure ce dossier.

Tantôt, on nous parle de contrats léonins avec des sociétés dont la moralité laisse à désirer, tantôt ce sont des soupçons de surfacturations qui font les gros titres des médias. Pour ne rien arranger, depuis le lancement de la délivrance de ces passeports, les personnes qui s’en occupent se rempliraient plein les poches par la spoliation des candidats au précieux sésame incontournable dans les déplacements aéroportuaires. Officiellement, le prix du passeport est fixé à 500 000 GNF mais d’après nos sources, il faut le double ou le triple de cette somme pour se voir délivrer un passeport. Le surplus irait directement dans les poches des intermédiaires et des délivreurs eux-mêmes.

Les Guinéens de l’Etranger, les grandes victimes

Dans un pays organisé, le lancement de la délivrance de ces passeports devrait se faire concomitamment à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Comme nul n’ignore que le plus gros contingent des demandeurs de ces passeports sont à l’étranger. Mais comme, on est dans la République bananière d’Alpha Condé, c’est le grand fourretout qui y règne avec ses corollaires. De nos jours, de nombreux Guinéens auraient perdu leur travail parce que tout simplement, ils n’ont pas réussi à renouveler leur titre de séjour dans leur pays d’accueil par manque de passeport en cours de validité. Les agents consulaires et diplomatiques connus pour leur manque de sérieux et de professionnalisme priveraient, bon nombre de compatriotes d’un document officiel stipulant que les passeports ne sont actuellement pas délivrés au sein de nos Ambassades et Consulats. Certains d’entre eux demanderaient même des sommes d’argent exorbitantes pour les délivrer alors que la consigne officielle, ces documents sont gratuits.

Pour mieux cerner, les tenants et les aboutissants de ce dossier, nous nous sommes rapprochés du gouvernement du transparent, incolore et inodore du premier des ministres Saïd Fofana. Selon plusieurs sources concordantes, Monsieur Fall serait l’acteur principal de ce blocage. C’est lui qui s’opposerait au départ de cette mission de Conakry vers les représentations diplomatiques de notre pays. « A chaque fois que le ministère de la Sécurité a voulu dépêcher cette mission, il s’est heurté à l’opposition de M. Fall et ses nombreux soutiens à la présidence qui arguent que cela reviendrait dans les prérogatives du ministère des Affaires Etrangères » charge un haut cadre du ministère de la Sécurité qui a souhaité garder l’anonymat. « Si les Guinéens de l’Etranger sont aujourd’hui privés de passeport, cela est dû à la faute de M. Fall » enfonce, ce membre de Cabinet du ministère de la Sécurité.

Selon, une autre source gouvernementale, le ministre Fall aurait d’autres préoccupations que de s’occuper des Guinéens de l’Etranger ou rehausser l’image diplomatique de la Guinée ternie ces dernières années eu égard aux nombreuses failles orchestrées par les différents incompétents gouvernements successifs. Etant sûr de ne pas voir son bail renouvelé à la tête de notre diplomatie, M. Fall userait de tous les moyens pour s’enrichir afin de s’assurer une retraite politique dorée.

Contacté par notre rédaction, le cabinet du ministère des Affaires Etrangères n’a pas voulu réagir aux accusations proférées contre le ministre Fall. Il convient de noter que François Louceny Fall a déçu plus d’un depuis son retour à la tête de notre diplomatie. Sa dernière bévue en date est son silence assourdissant sur l’Affaire des Guinéens en Angola. Alors que ceux-ci sont malmenés par les autorités Angolaises, M. Fall est resté motus et bouche cousue. Pis encore, il a sommé son ministre Délégué en charge des Guinéens de l’Etranger M. Bantama Sow de ne pas s’exprimer en public sur le sujet, comme quoi, M. Fall aurait d’autres chats à fouetter que de s’occuper de nos compatriotes à l’Etranger qui vivraient dans la grande détresse.

 

Affaire à suivre …

Ismaël Cissé, www.guinee58.com