alpha_conde_5Putain de merde ! C’est ça que vous appelez une prestation face à ce petit public timoré dans la salle de bavardage du palais de la république de Guinée. C’est ça que vous qualifiez de prestance de Goby Condé devant une tapée de journalistes néophytes guinéens et de deux autres journalistes que sont Mahmoud Barry de la télé bidon et Saliou Samb, le correspondant de l’agence de presse Reuters en Guinée. Un tonneau vide qui fait du vacarme, c’est ça qui vous éblouit. Porototo !

 

Arrêtez de nous prendre pour des dindons. On n’a pas besoin de se casser la nénette pour comprendre que Gobykhamé se sentait rassuré d’avance par la composition de ce public trié sur le volet pour assister à son show politique. Cette mise en scène du fauconnier du bled n’a pas été du tout mirifique.

 

Récapitulons.

 

Acte 1 : on lève le rideau et Goby Condé s’amène sur la scène rappelant de façon absurde ces captivantes pièces de théâtres de Samuel Beckett. Gobykhamé embouche le crachoir et s’éternise dans un conte sur sa virée au sommet Etats-Unis-Afrique. Il parle. On sent l’effort intérieur que fourni le timonier des lieux pour ne pas divaguer dans son parler mais il divague quand même. Il gesticule. Il ferme le poing. Il ouvre le poing. Il se répète, il chante la ritournelle. Ses paroles soporifiques lassent et endorment un participant gouvernemental. Goby répète encore son expression favorite qui a jeté le bébé guinéen avec « l’eau sale » dans les égouts de Sékoutoureya à Cona-cris. Il trébuche sur des mots. Il se lance dans la formulation d’une phrase alambiquée d’un air concentré. Il fabrique un sujet et un verbe et attend que vous lui souffliez le complément. Mon vieux ! Et on lit l’émotion, l’inquiétude sur le visage de Rachid N’diaye, le conseiller spécial en communication et pote du timonier de Sékoutoureya, assis à la première rangée. Rachid N’diaye ne le quitte pas des yeux. Comme pour empêcher son pote dictateur par télépathie de déraper là. Raté !

 

Acte 2 : Goby donne la parole pour la séance des questions. Cinq (5) journalistes dont Mahmoud Barry et Saliou Samb balancent de courtes questions qui mettent à l’aise Goby qui se saisit de la perche. Il se défoule. Il joue des mains. Il gesticule fort. Il amuse le tapis. Il moque. Il ricane. Il explose de rire en fermant ses yeux et en donnant l’impression qu’il est bourré comme un coing. Il est volubile devant ce petit public. Il lui bourre le mou. De timides applaudissements l’encouragent. Alors il fait le mariolle et lâche distinctement ça : « J’ai hérité d’un pays pas d’un Etat. » Merde ! Le public-spectateur lui tient le crachoir. Personne pour le contredire. Personne pour poser une question à rebrousse-poil. Personne pour répliquer. Personne pour relever l’ineptie de cet héritage du pouvoir dans une prétendue république.

 

L’on te dit merde si tu es son supporteur. On ne fait pas dire à Goby ce qu’il n’a pas sorti de sa propre bouche. Ce dire est clair dans son propos. C’est un aveu qu’il vient de lâcher : il a magouillé pour hériter le trône dans le bled. Il n’a pas été élu démocratiquement à la présidentielle guinéenne de 2010. Il a manipulé, il a grenouillée pour trôner à Sékoutoureya. Et ça reste profondément ancré dans son subconscient. L’on vous martèle à coup de marteau sur la tête que Goby Condé est une catastrophe dans la gouvernance de la Guinée. Il s’embourbe dans la manip’ des petits esprits et se fait passer pour un politique exemplaire : « On peut être opposant mais aimer le pays. (…) Moi, j’étais opposant mais j’ai accepté. Je n’ai jamais envoyé mes militants à l’abattoir. Je n’ai jamais cassé quoi que ce soit. » Goby Condé, un immaculé politique ? Ok !

 

L’on ne rappellera pas les douloureuses circonstances de la mort de la députée Koumbafing Keïta du RPG ni du malheureux notable Morifing Sagno de Piné (Lola). L’on ne rappellera pas les cas de Sékou Traoré, alors étudiant en première année génie civil à l’université de Conakry, tué le 22 novembre 1990, de Mory Diabaté du lycée Donka tué le 06 décembre 1990. L’on ne rappellera pas les cas de madame Saran Koma, de Mohamed Lamine Matty, de M.Bangaly Kourouma dit « Soroti », de El hadj Famany Doumbouya, tous tués lors d’une manifestation du RPG du lundi 28 octobre 1991 à Kankan. L’on ne rappellera pas l’affaire de la lycéenne, Mariama Keïta, tuée le 10 novembre 1993 à Mandiana, et de bien d’autres militants du RPG envoyés à l’abattoir du régime de Lansana Conté. Sachant que pendant ce temps, Mohamed Condé, le rejeton de Goby Condé et de Fanta Koné, la sœur aînée de Aïcha Koné, étudiait tranquillement au Brésil ou ailleurs.

 

Nous allons quand même nous permettre de rappeler ces déballages faits par cet ex apparatchik du CNDD qui trouve subitement grand intérêt à lever un vilain coin du voile sur le massacre du 28 septembre 2009 au stade de Cona-crimes du 28 septembre. Ces déballages circulent déjà sur les sites guinéens avec le patronyme du rancunier qui accuse vertement le boucher de l’abattoir du régime actuel de complicité dans ce massacre. On n’a aucune certitude sur ces accusations. Et pour éviter de fauter par diffamation, on vous livre les intoxications reçues à recouper. On accuse Gobykhamé « d’avoir encouragé » ce massacre dans ledit stade pour se débarrasser de ses concurrents politiques et piéger le pharaon du CNDD d’alors. Goby aurait infiltré des « éléments de l’armé » favorables à sa cause et « qui ont incité au carnage » dans le stade. Ceci expliquerait-il le refus catégorique de Goby Condé de livrer au TPI Hâman Claude Goliath Pivi Togba, Moussa Thiégboro Camara, Aboubacar Sidiki Toumba Diakité, Alpha Oumar Diallo, Sékouba Konaté, et tous les autres soudards coupables dans ce massacre plus le civil Idrissa Diaby ? Une chose reste indiscutable : Goby Condé, avant son héritage du pouvoir, manipulait déjà les soudards de l’armée guinéenne à culbuter Lansana Conté et à lui donner le trône. Cela n’est un secret pour personne. Est-ce que maintenant cette accusation de complicité dans ce massacre a un solide fondement ? On vous le dira très prochainement… En attendant notez que Goby est fortement soupçonné d’avoir soudoyé la femme de ce galonné du CNDD. La bêtasse rapportait à Gobykhamé tout ce que tramait son mari. L’on vous dit que les manipulations de Goby Condé s’immiscent jusques dans les ménages les plus solides et les cassent en mille morceaux. L’on vous jure que le boucher de l’abattoir du régime actuel a une âme de manipulation, de dissimulation. Un autre ancien gradé du CNDD cherche, lui aussi, à entrer en contact avec Fatou Bensouda du Tribunal Pénal Internationale (TPI) pour charger Goby d’être le principal auteur du complot de l’empoisonnement entre les deux tours de la présidentielle passée. Ce second rancunier prétend détenir les preuves qui incriminent Goby et son obligé ministre des Affaires Etrangère, François Louncény Fall dans cette fausse affaire d’empoisonnement ayant conduit les pogroms contre les peuls en Haute Guinée. D’ailleurs Jean-Marie Doré, le chef d’orchestre de l’UPG, a toujours clamé connaître le nom du commanditaire de cette propagation de ce faux empoisonnement : « Dans le cadre de la gouvernance politique, toutes les vérités qui peuvent déclencher des violences ne peuvent pas être dites. C’est dans ce cadre qu’il fallait reconnaître la thèse d’empoisonnement mais s’abstenir de dire le nom de l’auteur. Il a suffit à la directrice de l’hôpital Ignace Deen de dire seulement aux patients qui se tordaient de douleur qu’ils faisaient de la comédie pour s’attirer les foudres des femmes de Kaloum. » Et Ben Daouada Sylla avait mis à contribution les ondes de Africa n° 1 pour propager ce faux empoisonnement des militants du RPG et par ricochet se faire complice des pogroms contre les peuls en Haute Guinée.

 

François Louncény Fall est accusé de quelque chose de grave encore. Une accusation qui lui porte un coup déloyal en dessous de la ceinture. On l’accuse d’avoir été l’amant de la sibylle alors épouse légale et légitime du dictateur Lansana Conté. Le président cocu était fou furieux d’apprendre que sa femme le trompait avec son premier ministre. Hé ! Sékou Touré était l’amant attitré de l’épouse de son premier ministre, Louis Lansana Beavogui.

 

C’est par cette histoire de fesse que les conteurs reviennent aujourd’hui sur les circonstances de la démission à l’étranger du premier ministre d’alors François Louncény Fall qui avait profité d’un de ses séjours à l’étranger pour se faire la paire et ne repartir en Guinée qu’après la mort de Lansana Conté. Ces langues de vipères commencent même à disséminer que Lansana Conté a été achevé par empoisonnement. Des bobards ! De l’intox ! François Louncény Fall est présentement l’époux de la sibylle. Bof !

 

Revoyons cette cassette d’enregistrement sur la prestance de Goby lors de son bavardage face aux journalistes dans cette même salle du palais présidentiel qui éveille de très mauvais souvenirs. Gobykhamé, dans ses menteries politiques, persiste à dire que son prédécesseur, Lansana Conté, « n’a aucune responsabilité » dans la débâcle économique et sociale du bled. Il se borne à redire que la révolution sékoutouréenne avait jeté le « bébé » avec « l’eau sale » dans ses rigoles. Le risque imminent avec lui c’est qu’il jettera à coup sûr le bébé dans ses égouts et gardera par-devers lui l’eau sale.

 

Goby fait le serment d’engager un débat de fond sur la réalité des choses en Guinée et de demander aux jeunes de Bambeto et de Cosa de lui dire à qui incombe la faute de n’avoir pas électrifié, goudronné leurs quartiers, de n’y avoir pas construit des écoles et des hôpitaux, et de ne leur avoir pas garanti l’écoulement continu d’eau potable à leurs robinets qui, bien que ouverts, ne gouttent même pas. Il dégage sa responsabilité dans tous ces manquements parce qu’il argue n’être là que depuis trois (3) ans. Suivez par conséquent son esprit manipulateur : les supposés responsables ne peuvent être que les ministres prévaricateurs de Lansana Conté. Il faut alors les arrêter sur-le-champ et aller les pendre au pont Fidel Castro ou pont 8 novembre. Naby Youssouf Kiridi Bangoura, un de ces ministres prévaricateurs en question, présent dans la salle, reste de marbre.

 

Combien de ministres prévariquent dans l’actuel gouvernement de Goby ? Sont-ils tous des saints, des justes, des propres ?

 

Gobykhamé veut passer aux yeux de ceux qui ignorent ses magouilles pour quelqu’un qui ne prévarique pas, et que les corrupteurs les plus tenaces du monde ne peuvent pas fléchir. Tenez-vous pour dit ! Il aurait refusé cash cinq cent millions de dollars qu’un magouilleur étranger lui aurait proposé en pot de vin pour développer le projet de Simandou 1 et 2. Mieux il aurait décliné l’offre d’un million de dollar que lui a offert gracieusement la Chine pour s’emparer d’une mine dans le patelin.

 

Hé ! Notre Gobykhamé est vraiment coriace. Dites-lui, entre parenthèse, d’arrêter son tic qui le pousse à se ramoner les fosses nasales en public. Et puis qu’il enlève cette bague sertie d’émeraude qu’il porte lourdement à sa main gauche. Ou bien c’est la diablesse « Mami Watta » qui lui a donné ça ? Il y a de quoi se poser la question car on est dans un pays où se forgent facilement les légendes autour des présidents pour les distinguer du commun des mortels. Deux grosses bagues qui pendent l’une à l’auriculaire l’autre sur le majeur d’une même main, ça fait penser aux homo… Qu’il prenne alors exemple sur le président Alassane Dramane Ouattara qu’il a d’ailleurs nommé pendant son bavardage sur scène. Alassane Dramane Ouattara, comme Dougoudougou Compaoré du Burkina Faso, porte une légère alliance à son auriculaire gauche. Bien sûr que l’on admet la liberté à chacun de mener sa vie comme il la conçoit.  

 

A supposer maintenant que Goby Condé et son Arc-en-ciel aient réellement refusé ces sommes d’argent minables de corruption. Ils se sont néanmoins partagé le pactole de 700 millions de dollars de Rio-Tinto. Et certains gloutons dans l’Arc-en-ciel ne sont pas satisfaits de l’opération du partage.

 

Goby Condé, toujours dans son papotage sibyllin, projette d’assurer un développement que seuls les Guinéennes et les Guinéens de l’an 2054 apprécieront.

 

Dis-moi, Saliou Samb ! Entre nous deux seulement, est-ce que tu le crois ? L’on ne pose pas la question à Ibrahima Capi Camara qu’on voit se rencogner ou à Sékouba Savané ou à Sanou Kerfalla Cissé ou à Daouada Niane ou à Alpha Ousmane Diangolo Barry qui a retourné sa veste et qui chante maintenant les louanges de Gobykhamé sur le plateau de la télé bidon en direct et Dieu seul sait pourquoi, et surtout pas à Ben Daouda Sylla qui est depuis du côté de la manche, tous présents pendant cette opération de charme faite à la presse guinéenne. Parce qu’aucun d’eux n’a posé de question à Goby.

 

Hey ko Ann, Mouctar Bâ de RFI ! Dans ta prochaine théâtralisation face aux jeunes journalistes au Conseil National de la Communication, il faudra plutôt leur inculquer dans la tête qu’on va à une conférence de presse pour poser des questions même si on nous marche sur la langue avec des pointes sinon ce n’est pas la peine de faire le déplacement juste pour que la télé bidon nous filme ou pour empocher un « néme-néme » ou bakchich.

 

Est-ce que tu es d’accord Saliou Samb avec Youssou Ndour qui chante que celui qui te refuse le petit-déjeuner ne t’attend pas à ce qu’il te gratifie d’un repas de midi ?

 

Goby Condé promet aux Guinéens de toucher du doigt le paradis terrestre qu’il est en train de bâtir pour 2054. Quel woba woba ! Quelle menterie politique ! Son mandat est sensé prendre faim en 2015. Et il parle tel un prestidigitateur assuré de garder le kibaniyi à l’issue des prochaines élections présidentielles.

 

Fin Acte 2 et rideau !

 

Rachid, fait comprendre à ton pote que l’épanouissement individuel ne coïncide pas toujours avec le bonheur collectif. Même Poutine commence à le comprendre en Russie. Et c’était l’erreur de Sékou Touré et de tous les dictateurs communiste de la planète terre. « L’individu n’était rien, le Parti tout ; la branche qui se détachait de l’arbre devait se dessécher… » C’est dans « Le zéro et l’Infini » de Arthur Koestler. En Guinée aussi l’individu n’a jamais été rien. Sékou Touré disait également avoir pour objectif le bonheur collectif des Guinéens dans le long terme. Et il a transformé le bled en un pandémonium pour le Guinéen.

 

Rachid, conseille ton type de respecter la constitution guinéenne, de ne pas falsifier les vrais chiffres démographiques des régions naturelles de la contrée dans le but exprès d’un prochain hold-up électoral présidentiel. Personne ne peut croire que Kankan soit la région la plus peuplée du pays. C’est une supercherie électoraliste qu’aucun politique de l’opposition n’acceptera. Les Guinéennes et les Guinéens ne se laisseront pas entuber cette fois-ci.

 

Rachid ! Pourquoi tu ne t’es pas tordu de rire pendant cette conférence de presse ? Même pas quand ton gars a parlé de « diarrhée verbale » en prélude à ses prochaines rencontres avec les journalistes guinéens pour discuter de sujets précis, concrets. L’expression ne nous a pas fait rire non plus.

 

Par contre ça nous fait rire d’entendre des journaleux dire à la sortie du théâtre qu’ils ont trouvé Goby Condé adroit, merveilleux, fantastique, séduisant quand il a riposté à l’adresse de la consœur, la nommée mademoiselle Keïta qui lui a demandé un petit commentaire sur un prétendu dire de Cellou Dalein Diallo. Qui aurait affirmé que l’affrontement est inévitable à la prochaine guéguerre présidentielle. Mais en quoi cette parade politique de Goby peut-elle être séduisante et éloquente ? Parce qu’ils s’attendaient à ce que le boucher de l’abattoir du régime sorte son couteau et son coutelas, s’emporte et insulte la journaliste de père et de mère… Alors que celui-ci s’attèle à soigner son image politique. Comprenez que ce n’est pas le moment, surtout à quelques mois de la prochaine présidentielle, que Goby Condé montre son caractère hargneux, violent de quelqu’un qui ne tolère pas qu’on contredise.

 

Ecoutez, confrères ! Si Goby refuse de répondre à une de vos questions vous devez justement l’acculer et l’aider à sortir ce qu’il a dans le ventre. C’est ça votre tâche de journaliste professionnel. Vous êtes des journalistes. Vous n’êtes pas des moines. Si Goby dit qu’il ne commente pas les idées politiques de ses opposants ce n’est pas une marque de prouesse politique, de talent de sa part. C’est tout simplement qu’il est à court d’argument. Qu’il se foute des points de vue de ses opposants. Qu’il ne les écoute pas et ne leur prête aucun intérêt. Ça le regarde ! Alors qu’il ne passe pas par vous pour voiturer sa pensée unique, ses idées archaïques, sa vision politique déroutante. Qu’il s’illusionne de posséder les bonnes idées économiques de développement pour le bled et que l’histoire lui donnera raison en 2054. C’est le discours de tous les dictateurs qui bernent leurs populations pour s’accrocher au trône comme une sangsue sur le bétail. « Qu’il triche, qu’il fasse la transparence, il partira » à la prochaine présidentielle, jure le parlementaire guinéen Baïdy Aribot, à la manifestation du collectif des jeunes diapos, diaspourris et diasripoux « Tous contre Ebola. Tous contre la dictature » de Goby, à Porte Dauphine dans Paris dans l’après du 16 août 2014. « Quoi qu’il arrive il faut que Alpha Condé parte. S’il part tout deviendra possible… », renchérit Mamadou Billo Sy Savané vice-président du mouvement politique OREP (Opposition Républicaine Extra-Parlementaire). Le collectif « Tous contre Ebola. Tous contre la dictature » rend Gobykhamé responsable de la propagation d’Ebola en Guinée à cause de sa dénégation de la maladie dès sa manifestation dans le pays et de sa mauvaise politique de communication pour enrayer cette épidémie à virus hémorragique.

 

Le dépité Ousmane Gaoual Diallo, certainement en panne d’idées, s’est abstenu de pester contre Gobkhamé à Paris. Il a plutôt pompé Baïdy Aribot à parler pour eux deux à cette occasion. Et apparemment Aribot a parlé pour lui seul en moins de quatre vingt (80) secondes. A la fin des fins du record de temps de parole de moins de dix (10) minutes enregistré par les huit (8) discoureurs au cours de la manifestation, on est repartis chacun de son côté avec la forte illusion de voir Goby Condé chuter à la toute prochaine mamaya présidentielle.

 

Hééééééééé, attendez avant de vous barrer comme des voleurs de poules ! S’en fout si cette petite attente va saler vos factures dans les cybers. Vous n’avez qu’à présenter vos factures au sieur Soriba Sorel Camara, gouverneur des immondices et de toutes les saletés de Cona-cris. Est-ce que vous l’avez vu dans son nouveau accoutrement de gouverneur de Cona-cris la proprette avec casquette et cordelettes aux épaules, rappelant du coup les tyrans Idi Amin Dada et Jean Bedel Bokassa ? Si maintenant à cela Soriba Sorel Camara pouvait se mettre à chiquer du tabac devant l’écran de la télé bidon l’on dira effectivement à Goby Condé que la Guinée est plus qu’un scandale géologique et agricole : c’est le terreau de tous les scandales. A bann naaa !

 

Benn Pepito