Mamady_Youla_PMLa question concernant le départ du Premier ministre Mamadi Youla, n’est plus un secret pour les guinéens et nos partenaires au développement. Car l’homme et toute son équipe ont donné des signes évidents d’incompétence, tout au long de cette année 2016. Pourtant, les commentaires et explications suite à la nomination de Mamadi Youla à la primature, accordaient de larges capacités au promu, des moyens scientifiques et surtout managériaux pour mener à bon port les réformes dans le gouvernement de la République.

Mais au fil du temps, il n’est plus question de le citer comme référence politique ni administrative, tellement qu’il a deçu les guinéens, jeunes et adultes, femmes et hommes. On se dit où est ce que le Prof Alpha Condé est allé chercher une telle incompétence, une telle bassesse à tous les niveaux ?

Mamadi Youla dans l’histoire de la Guinée, est le plus incompétent des hommes appelés à diriger une équipe gouvernementale. Il a raté tout sur son passage, en laissant l’amère goût d‘inachevé dans la gorge des populations. Ce Pm qui n’a pu oser aller à la rencontre des cadres du pays, en feignant ne pas savoir qu’on est resté attaché à ses lèvres pour entendre la bonne parole. Non, et plus exactement, la parole intelligente qui développe en nous le sentiment de réussite, ou le début d’accomplissement des promesses du Président des Guinéens. Le cas Mamadi Youla montre qu’il faut être sincère envers sa nation et son peuple.

En tout cas, le constat est lugubre et alarmant à bien des égards. On peut même essayer de faire un petit tour des domaines d’activité du gouvernement guinéen. Prenons pour commencer, le domaine des mines par exemple, car c’est de ce domaine qu’il s’est affiché au plus, lui au paravent agent des banques, devenu manager des compagnies minières en connexion avec les firmes arabes.

Il a échoué dans la correction à apporter sur la définition de la politique minière du pays, car il n’a eu du regard que pour ses dividendes au sein de Mubadala et GAC, alors que le pays a d’autres opportunités plus porteuses dans ce même secteur. Il n’a jamais accepté écouter les moindres conseils pour démultiplier nos chances de réussite, fermant sa porte à toute initiative de promotion des projets de développement du pays. Il s’est dit qu’il connait tout, et point besoin de se ressourcer auprès des citoyens, pourtant volontaires qui ont fait le pays de grue à sa porte si hermétiquement bouclée devant les qualités humaines.

Toutes les promesses sont faussées à cause de son clanisme grégaire qui n’apparait jamais au-devant, mais qui constitue sa force de caractère : le secret et la timidité pour passer inaperçu devant le public, hors, il s’est lancé dans le débat national.

Au plan des finances, il faut dire que Youla a raté tout, dès qu’il accepté qu’on surfacture sa première retraite gouvernementale, quand on sait que la guinée parvenait difficilement à soutenir le train extraordinaire de vie des autorités au sommet. Lui, le redresseur à persister en donnant sa caution et sa signature à plusieurs de ces projets en vue de sortir illicitement des fonds. La situation des routes du pays n’a ni fait froid, ni fait chaud à Youla Mamadi  au point que c’est sous un regard absent qu’il écoute les tralala et balbutiements de certains ministres du gouvernement, son gouvernement.

Aboubacar Sidick SAMPIL