copLe Maroc va abriter du 7 au 18 la 22è conférence mondiale sur le climat. Le royaume chérifien a mis les bouchées doubles pour une organisation réussie en créant des conditions d'obtention de stands à tous les pays qui vont prendre part à cette randonnée interplanétaire.

Parmi les pays attendus à cette rencontre figure la Guinée dont la participation à la dernière COP à Paris avait connu de grandes failles, notamment le manque de stand pouvant abriter certains membres de la délégation guinéenne qui, selon les participants, par manque de stand se réunissaient dans les restaurants de Paris-le-Bourget.

Pour essayer de rectifier ces erreurs des dernières conférences, la Guinée a réservé un stand de 30 mètres carrés à 18 mille euros. Au lieu de rectifier les failles, un échec semble se dessiner à l'horizon pour le pays. Car à deux semaines de la rencontre, la Guinée ne parvient toujours pas à payer la totalité de la somme demandée pour cet espace réservé pour le stand. Pis, il s'avère aussi que cet espace est l'un des petits stands du site après celui de la principauté de Monaco qui a 25 mètres carrés. Dans les parages, on entrevoit le Sénégal qui a un stand de 100 mètres carrés, la Côte d'Ivoire 150 mètres carrés, le Mali 50 mètres carrés, entre autres stands qui entourent celui de la Guinée.

Que dire de l'organisation à l'interne ?

Beaucoup de présages annoncent l'échec de la Guinée une fois encore à cette rencontre. Le comité interministériel chargé de préparer la participation du pays à peine mis en place, dandine jusqu'à l'heure dans des petits détails d'accréditations et du choix des personnes qui doivent prendre part à la COP22 ou non, alors qu'on attend beaucoup de la part du président guinéen qui est aussi le président de l'initiative africaine des énergies renouvelables.

 

Aliou Diallo pour www.guinee58.com