education1Le secteur de l’éducation est en passe de subir un coup de froid cette année. Après la fermeture des écoles La Citadelle, l’interdiction de l’enseignement de l’arabe au secondaire et au supérieur, c’est au tour des universités privées de fermer leurs portes suite à la décision de la chambre représentative de l’enseignement supérieur privé (CRESUP). Dans une déclaration rendue publique au lendemain de la réunion de la chambre, les fondateurs dénoncent le processus d’orientation des bacheliers pour la rentrée universitaires 2016-2017.

Une décision qui tombe après l’annonce faite par le ministre Yéro Baldé, pour la rénovation et l’extension de quatre universités du pays. Ce projet concerne les universités de Labé, Kankan, N’Zérékoré et Sonfonia et sera réalisé entre 2016 et 2020.

Cela va-t-il résoudre le problème qui assaille le secteur de l’enseignement supérieur en Guinée ? Face à l’ampleur du déficit, il va être difficile pour l’Etat de combler le vide pour l’instant. Car, la Guinée ne dispose que de 19 universités publiques qui reçoivent chaque année plus de 65.000 étudiants tandis que 40.000 autres étudiants sont orientés dans les 39 (un nombre qui a augmenté cette année) universités privées majoritairement localisées dans la capitale.

Aïcha Camara pour www.guinee58.com