coran32L’arabe ne sera plus enseignée dans les établissements secondaires et supérieurs en Guinée. C’est en tout cas ce que laisse entendre une circulaire qui fait échos. Une décision qui est déjà rentrée en vigueur, car aucun étudiant n’a été orienté dans les facultés arabes.

Les autorités de l’éducation demandent l’annulation pure et simple de toutes les matières liées à la théologie et l’enseignement des celles de la géographie, l’histoire et l’instruction civique en français, auparavant enseigné en arabe.

Une décision fortement décriée par les citoyens et les leaders religieux qui n’ont pas tardé à se faire entendre en condamnant la décision.

« Mon frère, les autorités actuelles ont commencé ce combat depuis longtemps. Pour rappel, il y a 3 ans de cela, quand elles ont organisé le concours pour l’enseignement, elles avaient décidé de placer tous ceux qui ont les diplômes dans les domaines arabes en hiérarchie B. Mais comme, elles ont vu que les gens ne se découragent pas, maintenant elles décident de supprimer l’enseignement arabe en Guinée », déplore Mohamed Yansané, professeur en droit islamique.

Toutefois, les imams s’accordent à se battre contre la décision qui, selon eux, est synonyme de dénigrement à l’encontre de l’islam.

« Nous allons lutter contre cette décision avec énergie, car c’est contre l’Islam. Si aujourd’hui, ils décident de ne pas enseigner la théologie dans les écoles arabe, c’est dire de mettre fin à l’Islam dans les années à venir. », martèle un imam.

Au moment où nous mettions cette information sous presse, une réunion des imams se tient à la grande mosquée de Conakry (Fayçal) afin de déjouer la décision.

 

Aguibou Barry pour www.guinee58.com