faya_milimonoDepuis l'annonce de la signature de l'accord entre l'opposition et la mouvance, Faya Millimono s'est désolidarisé de son bloc. Il ne manque pas d'arguments pour qualifier cet accord de trahison à l'endroit des autres acteurs politiques de l'opposition. Aboubacar Sylla, de son côté ne l'entend pas de cet oreille. Il répond aux critiques de son homologue. Lisez leurs propos!

Faya Millimono : " Je pense qu’il faut avoir de respect pour les autres partis politiques qui ne sont pas autour de la table"

« Il y a un proverbe qui dit que lorsque vous êtes assis au milieu des hommes, votre tête dépasse un tout petit peu celles des autres. C’est parce qu’en bas, il y a des personnes qui vous supportent. Nous sommes une opposition plus large que la délégation que nous avons ici autour de la table. C’est une confiance que nos amis ont placé en nous, en nous envoyant ici. Nous ne venons pas uniquement pour défendre nos convictions personnelles, mais pour défendre le consensus au sein de l’opposition républicaine. Il y a beaucoup de partis politiques qui sont de l’opposition et qui ne sont pas autour de cette table. Par respect pour eux, nous devons d’abord demandé qu’on se concerte entre nous, la délégation de l’opposition. Mais, nous n’avons pas pu accorder nos violons. »

Aboubacar Sylla : "Au niveau de l’opposition républicaine nous évoluons dans un cadre consensuel"

« Au niveau de l’opposition républicaine, nous évoluons dans un cadre consensuel. Nous avons toujours pris les décisions de façon consensuelle. Il peut se trouver que nous prenons une décision et qu’un des membres ne se reconnaisse pas  et décide de s’en distinguer. M. Faya Milimouno a posé un problème de calendrier. Ce n’est pas au moment où on doit examiner la loi de finances qu'on examine des documents aussi importants que le Code civil et Code électoral. D’autant que si on examine cette loi à cette session et que la loi soit adoptée, on est obligé donc qu’elle rentre en vigueur. Et si elle entre en vigueur, il faudra changer de CENI à 2 mois des élections locales. Ça serait totalement incohérent par rapport au chronogramme et à notre calendrier électoral. Donc, nous nous sommes dit que la nouvelle CENI va rentrer en vigueur pour les élections présidentielles et avant ça, pour les élections législatives. »

Aïcha Camara pour www.guinee58.com