logo_ufrL’ouverture du dialogue politique inter guinéen a enregistré la présence effective de l’ensemble des partis politiques ayant reçu l’invitation du ministre de l’administration du territoire. Parmi ce parterre de participants, figure l’Union des forces républicaine (UFR), malgré les multiples contestations de l’opposition républicaine contre la présence de ce parti du Haut-Représentant du Chef de l’Etat.

La présente rencontre a été immédiatement consacrée aux préalables, notamment, la définition des points sensés être à l’ordre du jour. Il s’agit entre autres de la revue de l’accord du 20 août 2015 afin d’évaluer son niveau d’application, de l’installation de la haute cour de justice, de la question des prisonniers politiques tant de la mouvance que de l’opposition et l’organe de suivi de l’application des prochaines conclusions. Face à ces nombreux sujets et en dépit de ses multiples menaces, les leaders délégués de l’opposition n’ont eu d’autres choix que d’accepter la présence du représentant de l’UFR de Sidya Touré en tant qu’opposition ‘’plurielle’’.

« Nous avons abondamment discuté sur la question de l’UFR. Nous avons dit que c’est une question, qui dans le cadre actuel n’est pas une urgence. Nous avons estimé que dans tous les cas, l’UFR aujourd’hui est un parti qui compte dans le paysage politique en Guinée. On ne peut pas organiser un dialogue politique inter-guinéen inclusif sans l’inviter. Il participe donc, à la différence de l’Opposition Républicaine, par le biais d’un seul représentant », a souligné le porte-parole de l’Opposition Aboubacar Sylla, ajoutant que la question de démembrement de la CENI reste, par contre, à débattre.

Selon Aboubacar Sylla, il est important de faire la part des choses entre ceux qui sont de l’Opposition et ceux qui sont de la mouvance présidentielle afin de pouvoir attribuer les différents quotas.

A rappeler qu’en prélude à ce dialogue l’opposition avait exprimé son opposition à la présence de l’UFR. Indiquant Sidya Touré étant membre du gouvernement devrait se prononcer sur sa position au sein de la classe politique au risque de s’opposer à sa présence à ce dialogue.

 

Aïcha Camara pour www.guinee58.com