conakryL’opposition «républicaine» peine à mobiliser ses militants. Après la faible mobilisation de ses militants lors des précédentes villes mortes des 30 et 31 mars, elle vient d’organiser une nouvelle journée de ville morte en ce jeudi 15 avril. Comme les autres, cette journée a été très peu suivie par ses militants. Dans la commune de Ratoma, jugée par de nombreux observateurs comme le fief de l’opposition, les activités économiques ont fonctionné comme d’habitude. Certes, la circulation a été très réduite sur l’axe Le Prince.

De Sonfonia à Cosa en passant par le quartier de Wannidarra, les grands magasins sont restés ouverts. Le marché de la cité Enco 5 dans la commune de Ratoma a été très peuplé par des femmes venues faire l’approvisionnement.

Sur la corniche Lambagni-Hamdallaye, on a noté quelques embouteillages par endroits.

Sur les grands carrefours de la ville, on notait la présence des agents des forces de l’ordre pour prévenir tout débordement.

La menace du vice-président de l’Ufdg contre les taximen récalcitrants qui violeraient le mot d’ordre de grève, n’a pas produit l’effet escompté. Car, lors de cette journée de ce jeudi, les véhicules jaunes des transports urbains étaient fortement visibles sur les chaussées.

Nous reviendrons dans les prochaines heures pour informer de la suite du déroulement de cette journée de ville morte ou plutôt ville vivante.

Aguibou Barry pour www.guinee58.com