Les journaux ont été absents des kiosques et les radios privées sont restées silencieuses ce mardi, déclaré «Journée sans presse» par la presse indépendante guinéenne, en vue de protester contre l’assassinat du journaliste Mohamed Diallo, vendredi dernier au siège de l’UFDG, dans la banlieue de Conakry.
Même la radio d'état a apporté sa solidarité à cette grève, en diffusant un programme musical en lieu et place de ses émissions habituelles.
Cette « Journée sans presse » a été observée grâce à une implication des associations de la presse indépendante dont l'Union des Radiodiffusions et télévisions libres de Guinée (URTELGUI), l'Union de
la presse libre de Guinée(UPLG), l'Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI) et l'Association guinéenne de la presse en Ligne ( Aguipel), qui ont chacune invité leurs membres à suivre le mot d'ordre.
Les professionnels des médias pourraient remettre ça, au cas où dans les prochaines 72 heures, aucune avancée importante n'était notée dans le cadre de l'enquête qui a été ouverte suite à la mort du journaliste Mohamed Diallo.
Ce dernier a été tué devant le siège de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), vendredi dernier, lors d'altercations entre des partisans du président du parti Cellou Dalein Diallo et de son premier vice-président Bah Oury.
La journée « sans presse » a été précédée lundi d'une marche blanche des journalistes, qui s'est déroulée sur quelques kilomètres, au quartier des affaires de la capitale.
Les associations de presse ont à l'occasion dénoncé ‘'ce crime crapuleux'' et appelé la justice à élucider cette affaire.
Source : www.apanews.net