greveLe début de cette année s’annonce donc très compliqué pour le gouvernement de Mamady Youla, si l’on en juge par les nombreux avis de grèves.

Compte tenu de la conjoncture économique que le pays connait, plusieurs organisations socio-économiques ont menacé de faire des grèves illimitées et dans toute l’étendue du territoire.

Parmi les mécontents, on peut citer le corps des enseignants contractuels de l’Etat, les différents syndicats des travailleurs des secteurs privés et publics, les établissements d’enseignements supérieurs privés,... Et même, l’opposition politique s’invite dans la danse pour réclamer l’amélioration des conditions de vie de la population.

La grogne des mouvements sociaux vient de gagner l’intérieur du pays. Les travailleurs de la mine de Léro employés par la société SDF à Dinguiraye viennent d’être contaminés par le nouveau virus et menacent, eux aussi, d’entrer en grève si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Les mineurs ont adressé une demande à leurs responsables à travers une plateforme revendicative composée des plusieurs revendications. Ils exigent entre autres l’amélioration des conditions de vie et de travail, la formation des salariés, une augmentation des salaires à 125 pour cent. Quant au dernier point, la direction n’a accepté qu’une revalorisation de 10 pour cent. Ce qui est loin de satisfaire les travailleurs mécontents.

Dans ce contexte tendu, le gouvernement vient de déployer un important dispositif sécuritaire à Léro dans Dinguiraye pour prévenir tout débordement de la part des travailleurs de la mine. Aux dernières nouvelles, la grève est sur le point d’être enclencher.

Les mouvements de grèves se multiplient en Guinée. Le nouveau gouvernement de Youla risque d’être emporté par les tempêtes qui s’annoncent.

Affaire à suivre…

Aguibou Barry pour www.guinee58.com