logo_ufdNous avons pris connaissance d’une déclaration publiée le 30 septembre 2015 par le site guinéen d’informations Guinee58.com sous le titre « Crise à l’UFD, Des membres fondateurs et responsables de l’UFD dénoncent l’alliance avec le RPG ».

Ne pouvant laisser abuser les internautes et l’opinion publique en général sur la réalité des faits, les tenants et les aboutissants de cette déclaration, nous nous devons de donner notre éclairage et rétablir la cruelle vérité.

 

La crise, quelle crise ?

Une décision politique importante a été prise par l’UFD après le congrès extraordinaire du 5 septembre 2015. Ces assises ont donné mandat au BEN restructuré de répondre aux appels reçus en matière d’alliance, permettant au parti de s’impliquer dans les élections présidentielles du 11 octobre. Nous avons reçu successivement des offres de collaboration du Bloc Libéral, du RPG et de l’UFDG. Après large débat en réunion, le BEN a décidé, par une large majorité, de répondre favorablement à la proposition du RPG-Arc-en-Ciel. Un protocole d’accord a été signé à cet effet entre les deux parties le 19 septembre 2015.

Cette décision a été portée à la connaissance des organes dirigeants statutaires dont la plupart l’ont soutenue avec enthousiasme. Tous les échos que nous avons à travers le pays, montrent qu’une écrasante majorité de la base soutient l’initiative et s’apprête à s’impliquer dans sa mise en œuvre. Ainsi, le BEN a fait tout ce qui était en son pouvoir pour tenir compte des avis des uns et des autres afin de sauvegarder l’unité du parti. Conformément aux règles élémentaires de démocratie qui gouvernent notre action, on se serait attendu à ce que ceux qui ont été mis en minorité appliquent la décision régulièrement prise par la majorité. Malheureusement, certains, estimant que leur voix est prépondérante par rapport à la majorité des membres, se lancent dans des polémiques qui n’ont pas lieu d’être.

 

A l’heure actuelle donc il n’y a aucune crise à l’UFD. Bien au contraire, notre parti n’a jamais été aussi fort et ses perspectives, prometteuses. S’il y a une crise, elle est exclusivement au niveau de ceux qui refusent pour des raisons diverses, de suivre la majorité et non au niveau du parti. Leur agitation n’empêchera en rien le parti d’aller de l’avant. Comme on le verra, ce n’est qu’une tempête dans un verre d’eau.

  

Membres fondateurs ?

A une exception près, la liste de « fondateurs » supposés avoir parrainé le communiqué, sont d’anciens membres de l’UFD France n’ayant plus aucune activité dans le parti, depuis parfois les années quatre vingt dix. S’ils le contestent, ils pourront nous donner les dates des réunions auxquelles ils ont participé, les cotisations qu’ils ont versées ou les autres actes statutaires attendus des militants. La plupart des noms cités n’ont jamais été que des boulets ou des fardeaux pour le regretté Pr Alfa Soo. Le principal initiateur du document a quant à lui, abandonné le parti depuis 2010 lorsqu’il s’est engagé avec l’UFDG – qui n’en voulait pas – bien avant l’entrée de l’UFD dans l’Alliance Cellou Dalen. Cette éclipse a continué après les législatives de 2013.

 

Voilà donc des « fondateurs » dont le seul « apport » est de dénigrer le parti ou de chercher à le détruire. Bien que vivant dans un pays développé, ils n’ont jamais apporté le moindre Euro pour soutenir l’action sur le terrain. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais mis les pieds en Guinée depuis des décennies. Leur « contribution » consiste à exiger que nous abandonnions notre travail sur le terrain pour passer le temps au téléphone ou au net pour leur rendre compte de tout et recevoir leurs ordres. Confondant un parti démocratique à une société anonyme, ils osent se donner des droits sur les autres membres qu’ils méprisent royalement. Et pourtant, c’est grâce au travail ingrat et anonyme, sur le terrain, avec des sacrifices énormes et anonyme de tous ces membres sincères et dévoués, que l’UFD est devenue ce qu’elle est aujourd’hui. Chacun peut mesurer le chemin parcouru depuis 2005, au décès du Pr Alfa Ibrahim Soo.

 

Nous regrettons que nos amis Alhaji Amadou Oury Korbe et Ismael BAH aient cru devoir s’associer à ce type d’initiatives. Eux ont durement travaillé pour le parti ; ils ont consenti des sacrifices énormes pour le progrès de l’UFD. Rien à voir avec tous ces noms de fantômes affublés de titres usurpés au regard des décisions sans équivoque du 5ème Congrès extraordinaire du 5 septembre 2015.

Il est heureux que ceux qui n’ont cessé de dénigrer le Président de l’UFD, prétendant qu’il n’est entouré de sa famille dont il serait l’otage, soient obligés de reconnaître que le propre frère de celui-ci est justement celui qui partage leur opinion sur l’alliance UFD-RPG-Arc-en-Ciel. Du coup, ceux qui soutiennent la décision, ce ne sont plus les membres de la famille, mais de vulgaires copains. Est-ce sérieux ?

 

UFD France ?

Nous sommes heureux de découvrir qu’il existe une « UFD France ». Avec tous ces éminents « fondateurs », stratèges en chambre, l’UFD n’a obtenu en 2013 que 9 voix en France ! C’est pratiquement le seul pays où nous avons obtenu moins de voix en 2013 qu’en 2010. La vérité est que l’UFD France n’existe plus depuis la démission de son principal responsable et animateur, le Dr Bakari Diakité en septembre 2010, après notre soutien au candidat Cellou Dalen Diallo. Pire, le même personnage cité a été le principal Cheval de Troie de ceux qui ont tenté récemment de s’emparer de l’UFD. Parler au nom d’un parti qu’on a trahi sans vergogne et qu’on a poignardé dans le dos, n’est pas digne d’un militant sincère, surtout après que le coup ait lamentablement échoué. Un minimum de modestie et d’honnêteté auraient amené ces gens à réfléchir sur les conséquences de leur forfait d’une extrême gravité au plan moral et de chercher à s’amender, plutôt que se lancer dans une fuite en avant, par pure haine du président du parti.

 

Ces messieurs n’ont aucun titre ni aucun droit de se réclamer ainsi de l’UFD, d’utiliser le nom et le logo du parti, avant d’avoir régularisé leur situation de membres suspendus ou sanctionnés par un congrès qui s’est régulièrement tenu le 5 septembre 2015.

 

L’UFD continuera sa marche en avant

Face à ces manœuvres de marginaux, nous exhortons tous les militants sincères et tous les responsables à continuer à travailler durement, comme par le passé pour faire de l’UFD un parti capable d’emporter l’adhésion de la majorité du peuple de Guinée et de répondre aux défis du développement économique, social et culturel de notre pays enfoncé depuis des décennies dans la misère, la désunion et la décadence.

                                                                       Fait à Conakry, le 1er octobre 2015

                                                                      Pour l’UFD,

                                                                       Le Président

                                                                       Mamadou Baadiko BAH