gassama_diabyGassama : parler ou négocier, guerre contre le peuple et armes conventionnelles.

«Le maintien d’ordre …. C’est proportionné, c’est graduel. D’abord, il faut commencer par parler. Après, il y a des armes conventionnelles parce qu’on ne peut pas faire une guerre à son peuple». Dixit, Gassama, ministre des droits de l’homme de son état.

On peut parler tout seul ou à plusieurs sans s’entendre. Oh ! Le ministre veut sûrement dire négocier!

Il veut soutenir qu’on ne peut pas faire la guerre à son peuple, et recommande quand même l’usage des armes conventionnelles si le «parler» n’aboutit pas. Mon dieu!

 

Dans les tortueux cheminements vers des affrontements sanglants, la Guinée est devenue un carrefour d’escarmouches où convergent épisodiquement les criminels d’état et les laissés-pour-compte. Les «sans-culottes» de la révolution à venir? Sur ce carrefour, Gassama veut être le policier de régulation, armé d’un casque d’ignorance volontaire, du gourdin de la mauvaise foi et du sifflet du ridicule. Monsieur devrait arrêter de se gourer volontairement. On fait bien la guerre à son peuple. On n’a fait que cela en Guinée. Ensuite: «les armes conventionnelles sont les armes de guerre conformes aux conventions internationales qui régissent les guerres. Elles sont parfois appelées armes classiques.”

L’inénarrable Alpha veut faire croire que les manifestants se font hara-kiri en se tirant des balles. Gassama veut dédire son patron en se voulant plus sophistiqué. Raté.

 

Teliwel et le trop plein d’ingénieurs.

«Le reproche qu’on nous a fait c’était de former trop d’ingénieurs et des techniciens supérieurs». Guinée Oye! La langue de bois et la délusion continuent à jouer à cache-cache avec la faillite. Oh ! Combien de pays – et pas des moindres - se réjouiraient d’avoir le reproche fait  à Teliwel!

Le ministre d’état a une solution à ce méfait du système éducatif. Sa lumineuse proposition dont l’intention est de danser autour de la question du chômage galopant, convaincrait presque l’auditeur d’être un demeuré. À moins que ce ne soit l’inverse. «la reconstruction de l’architecture de la formation professionnelle dans notre pays pour que l’on sache comment on va procéder depuis l’ouvrier qualifié jusqu’au technicien supérieur de haute spécialisation en passant par l’ingénieur, le technicien supérieur ou moyen».

Sa conclusion laisse tout aussi baba : « Je sais que le Guinéen quand on le met au défi de construire un concept de qualité, en général il réussit toujours à le faire. » En général seulement?

 

Ourouro Bah