Coup de théâtre dans la crise politique guinéenne. En effet, selon nos confrères de Guineematin, le président Alpha Condé a accepté de coupler les élections locales avec la présidentielle. En retour l’opposition accepte d’annuler ces journées villes mortes et autres marches. La décrispation de la crise politique connait ainsi un début avec l’espoir que cet accord, qui n’est qu’oral, connaitra une matérialisation concrète.
Dans la même foulée le président Alpha Condé aurait demandé, toujours selon nos confrères, au ministre de la justice de lui présenter un projet d’amnistie des prisonniers politiques dont Fatou Badiar. Il aurait même demandé à Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, d’accélérer le retour de son «Â ami » Bah Oury en exil forcé en France depuis le fameux attentat du 19 juillet 2011. Reste à savoir si Monsieur Diallo va presser le pas pour le retour de son vice-président. En tout cas la balle est dans son camp maintenant. C’est une sorte pression politco-psychologique que le très malin président Condé met sur les épaules de son principal adversaire politique. Dorénavant, tout le monde sait qu’Alpha Condé ne s’oppose plus au retour au bercail de Bah Oury. Si ce dernier ne rentre pas ce serait la faute de Cellou Dalein Diallo. Belle manœuvre politicienne.
Par ailleurs, le président Alpha condé à réussi à casser les revendications de l’opposition qui exigeait la tenue des élections locales avant la présidentielle. Là encore c’est un coup de maitre. Chapeau l’animal politique. C’est donc avec les élus locaux et autres actuelles délégations spéciales, tous à la solde de Monsieur Condé, que les élections présidentielles seront organisées en octobre prochain.
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La rédaction de www.guinee58.com