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Dans la République bananière d’Alpha Condé, les «CONDE»sont décidemment les seuls en Guinée. En tout cas, à en croire à la grande saga qui nous a été offerte hier soir, aucun ne pourrait dire le contraire. En plus du limogeage du trublion Alhassane Condé, un incompétent notoire qui a passé le plus clair de son temps à souffler sur les braises éthiques, c’est le fait que, seuls des «CONDE» qui étaient impliqués dans ce décret, qui a retenu l’attention de nos compatriotes.

Sur les réseaux sociaux et dans les couloirs des ministères, chacun va de son propre commentaire. «La Condécratie est en plein essor en Guinée : Kaba CONDE vient de lire le décret d'Alpha CONDE nommant boureima CONDE à la place d'Alhassane CONDE. Alhassane CONDE devient conseiller d'Alpha CONDE. La dynastie des CONDE régnera encore pour combien de temps dans leur empire? Pauvre bled!» Peut-on lire sur les réseaux sociaux. Au tour d’un autre compatriote de se déchainer sur le régime ethno-fasciste d’Alpha Condé. «Apparemment il n'y a que des Condé en Guinée. Président, conseiller, ministre, journaliste, c'est  la saga des Condé à la tête l'Etat. En plus, ils sont tous méchants et incompétents» enfonce un autre internaute, décidemment très en verve contre cette dynastie «Condé» à la tête de notre pays.

Dans les couloirs des départements ministériels, c’est aussi la grande stupéfaction. D’habitude très réservés sur les décrets, les hauts cadres des départements ministériels ont clairement avoué que le président Condé a franchi un pas géant dans la gestion clanique du pays. «On ne comprend pas que ce soit un Condé qui lit un décret d’où on ne retrouve que ces Condé. Pourquoi n’a-t-on pas fait appel à Kiridi Bangoura qui assurait la lecture lors des nominations ministérielles?» S’interrogent plusieurs hautes personnalités que nous avons croisées.

Ce n’est pas la première fois que le président Condé se retrouve dans une polémique de ce genre au lendemain de ses nominations. Il est régulièrement accusé de favoriser les malinkés (l’ethnie dont il se réclame) dans les nominations. Alors que ceux-ci constituent moins de 20% de la population, ils occupent depuis l’arrivée d’Alpha Condé aux manettes, plus de 80% des postes importants dans l’administration civile et militaire.

Contacté par notre rédaction, le bureau de presse de la présidence de la République n’a pas voulu réagir à cette polémique qui prend de plus en plus d’ampleur.

Affaire à suivre …

Aly Soumah, www.guinee58.com, Conakry