virus_ebolaDans un rapport rendu public, la CEA fait remarquer que si l'épidémie peut être limitée à la Sierra Leone, la Guinée et le Libéria, son impact économique sur le reste du continent sera limité.

L'institution économique africaine considère que l'impact du virus Ebola sur la Sierra Leone, la Guinée et le Libéria est suffisamment important pour justifier une annulation de leur dette.

Cette annulation précise-t-elle, va permettre à ces pays de repartir de zéro une fois que l'épidémie aura été maîtrisée. D'après le rapport, les entreprises dans ces pays ferment et licencient du personnel chaque semaine, dans des secteurs tels que le tourisme, la construction et même l'éducation.

Le chômage et les faillites des entreprises ont augmenté. Une dizaine d'entreprises au moins ferment chaque semaine selon les auteurs du document.

La frange de population la plus exposée est constituée de familles rurales qui ont rarement des réserves pour compenser la réduction de la production céréalière due à l'épidémie.

La Guinée, le Libéria et la Sierra Leone ont subi des diminution importantes de leur PIB , sans avoir de conséquence sur les autres économies

Pas d'impact sur les autres économies

Toutefois note la CEA, les simulations montrent que l'impact global d'Ebola sur l'Afrique dans son ensemble devrait être négligeable.

La CEA, fait remarquer que les économies combinées des trois pays les plus touchés représentent moins de trois pour cent du PIB de l'Afrique de l'Ouest et moins d'un pour cent du PIB du continent.

En termes économiques précisent les auteurs du rapport, il n'y a pas de raison de s'inquiéter pour les perspectives de croissance et de développement de l'Afrique en raison de la crise causée par le virus Ebola.

 

BBC Afrique