Au lendemain d'une journée d'émeutes contre le régime de Blaise Compaoré, le chef d'État du Faso a, vendredi 31 octobre, annoncé sa démission dans un communiqué et indiqué que la présidence "est désormais vacante".
C’est via une déclaration radio diffusée que l’homme qui a dirigé le Faso d’une main de fer a rendu les reines d’un pouvoir solitaire et sans partage.
Très déconnecté de la réalité que vivent ses compatriotes, M. Compaoré a décidé de forcer leur main pour faire adopter par les députés, la modification de l’article 37 de la constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Il n’en fallait pas plus pour que les jeunes sortent massivement pour bloquer les accès à l’Assemblée Nationale et infine exiger sa démission. Ce qui fût fait après, près de 24 h de confusion et d’angoisse.
Nous y reviendrons en détails dans nos prochaines éditions.
Alpha Oumar DIALLO, www.guinee58.com