seins_filleL'accusé, un homme de 26 ans, n'a pas «eu l'intention» d'accomplir un acte sexuel, a estimé la cour d'appel du Sundsvall.

Un Suédois ayant eu une relation sexuelle pendant son sommeil a été acquitté de viol parce qu'il souffrirait de «sexsomnie», selon un jugement de la justice suédoise obtenu jeudi par l'AFP. Le terme est controversé chez les médecins, les psychiatres et les juristes.

 

L'accusé, un homme de 26 ans, n'a pas «eu l'intention» d'accomplir un acte sexuel, a estimé la cour d'appel du Sundsvall (nord), cassant le précédent jugement qui l'avait condamné à deux ans de prison.

 

L'affirmation selon laquelle l'accusé «se trouvait dans un état d'endormissement, inconscient de ce qui se passait, n'apparait pas comme absurde», a estimé la cour d'appel dans un jugement rendu le 8 septembre.

 

Trouble du sommeil

 

Sa décision a notamment été motivée par l'intervention d'un médecin, experte des troubles du sommeil, qui a affirmé que l'accusé pouvait souffrir de sexsomnie, un état dans lequel une personne a des relations sexuelles dans son sommeil. Cette possibilité a été confortée par le témoignage de l'ancienne compagne de l'accusé.

 

Selon les psychiatres qui la décrivent, la sexsomnie, une pathologie pour laquelle les recherches sont encore peu nombreuses, est un trouble du sommeil proche du somnambulisme, qui implique un comportement sexuel. Ceux qui en souffrent n'auraient aucune conscience de ce qu'ils font.

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