fievre_ebola_2Le virus Ebola est particulièrement mortel. Un médecin américain aidant à lutter contre l'épidémie de fièvre hémorragique dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest a lui-même été contaminé au Liberia, a annoncé l'organisation humanitaire pour laquelle il travaille. Le taux de mortalité du virus peut aller de 25 à 90% chez l'homme.

Samaritan's Purse, une association caritative chrétienne, a indiqué que Kent Brantly avait été placé en quarantaine au sein du centre de traitement contre l'Ebola de l'organisation, à l'hôpital ELWA de Monrovia, la capitale du Liberia.

Le docteur est marié et à deux enfants

"Le docteur Brantly est marié et a deux enfants", a précisé l'ONG dans un communiqué publié sur son site internet samedi. "Samaritan's Purse fait tout son possible pour aider le docteur Brantly durant cette période de crise. Nous avons demandé à tout le monde de prier pour lui et sa famille", a-t-elle ajouté. L'organisation n'avait pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations des médias.

Le département d'Etat américain a de son côté indiqué dimanche être au courant d'un cas d'Ebola mais ne pas pouvoir donner d'information sur un individu en particulier.

Un médecin expérimenté

Kent Brantly est le médecin en chef chez Samaritan's Purse chargé de la gestion du Ebola au Liberia, où l'organisation continue à travailler avec les autorités sanitaires libériennes et internationales pour contenir l'épidémie.

 

Le virus Ebola a tué 660 personnes depuis le début de l'épidémie en Afrique de l'Ouest il y a quelques mois, dans trois pays: Guinée (314 morts), Sierra Leone (219 morts) et Liberia (127 morts), selon un récent bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Vendredi, les autorités nigérianes ont en outre annoncé qu'un Libérien était mort du virus Ebola à Lagos, la plus grande ville d'Afrique, devenant le premier cas répertorié au Nigeria.

Ebola cause de fortes fièvres, des douleurs musculaires et des hémorragies

L'Ebola tire son nom d'une rivière du nord de l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l'homme.

La "fièvre hémorragique à virus Ebola" se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Elle cause de fortes fièvres, des douleurs musculaires, ainsi que vomissements, diarrhée voire hémorragie.

Le gouvernement américain a déclaré samedi suivre avec attention l'évolution de l'épidémie et "continuer de mobiliser de multiples agences gouvernementales pour aider les pays affectés".

http://www.rtl.fr